Les frappes israéliennes à Gaza ont causé la mort de cinq journalistes palestiniens, portant le nombre total de journalistes tués depuis l'an dernier à 182.
Cinq journalistes palestiniens supplémentaires ont été tués dimanche lors de frappes israéliennes dans la bande de Gaza, portant le bilan total des journalistes tués depuis l’an dernier à 182, a annoncé le bureau des médias gouvernemental.
"Le nombre de journalistes martyrs est monté à 182 depuis le début du génocide à Gaza, suite à l’assassinat de Nadia Al-Sayed, collaboratrice de plusieurs stations de radio et médias, et d’Abdul Rahman Al-Tanani, qui travaillait pour les stations de radio Zaman et Sawt Al-Shaab",
a déclaré le bureau des médias dans un communiqué.
Auparavant, le bureau avait identifié les reporters tués comme étant Saed Radwan de la chaîne locale Al-Aqsa TV, Hamza Abu Salmiya de l’agence de presse Sanad News, et Haneen Baroud, collaboratrice de la Fondation Al-Quds.
Le bureau a appelé la communauté internationale et les organisations de presse à intervenir
"pour dissuader l’occupation, la poursuivre en justice au niveau international pour ses crimes continus, et faire pression pour qu’elle mette fin au génocide et à l’assassinat de journalistes palestiniens"
.
L'armée israélienne poursuit une guerre dévastatrice à Gaza depuis une attaque du Hamas l’an dernier. Le régime sioniste continue ses bombardements en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Près de 43 000 personnes ont été tuées depuis, principalement des femmes et des enfants, et plus de 100 000 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L'agression israélienne a déplacé presque toute la population du territoire, entraînant une grave pénurie de nourriture, d’eau potable et de médicaments en raison du blocus en cours.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.
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