France/‘'Immunité'' de Netanyahu: ‘'nous ne sommes pas un refuge pour les criminels'', déclare Mélenchon

16:3730/11/2024, samedi
MAJ: 30/11/2024, samedi
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Le fondateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon (à droite), prononce un discours lors du 37e rassemblement pour la paix au monument aux morts de Gentioux-Pigerolles, dans le centre de la France, le 11 novembre 2024. Au fil des manifestations pacifistes et libertaires qui s'y déroulent chaque année, le monument de 1922 de Gentioux-Pigerolles est devenu un symbole du pacifisme et du rejet de la guerre et du militarisme.
Crédit Photo : Pascal LACHENAUD / AFP
Le fondateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon (à droite), prononce un discours lors du 37e rassemblement pour la paix au monument aux morts de Gentioux-Pigerolles, dans le centre de la France, le 11 novembre 2024. Au fil des manifestations pacifistes et libertaires qui s'y déroulent chaque année, le monument de 1922 de Gentioux-Pigerolles est devenu un symbole du pacifisme et du rejet de la guerre et du militarisme.

Le chef de file de La France insoumise (LFI, gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, a exprimé vendredi soir son indignation face à la position de Paris qui a annoncé que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu bénéficiait d'une ‘'immunité'' en France malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

"Nous ne sommes pas un refuge pour les criminels'',
a déclaré Mélenchon lors d'une réunion publique à Paris devant des militants, selon la presse locale.

Et d'ajouter :
''S'il y a un gouvernement insoumis dans ce pays, les criminels de guerre, criminels de génocide seront arrêtés à l'instant où ils mettront le pied sur notre sol'',
a rapporté Le Figaro.

Benyamin Netanyahu bénéficie d'un
e "immunité''
qui
"devra être prise en considération''
en dépit du mandat d'arrêt de la CPI, a estimé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.

Dans un communiqué, la diplomatie française invoque les obligations prévues dans le droit international liées aux
"immunités des Etats non parties à la CPI",
ce qui est le cas d'Israël. Le Quai d'Orsay ajoute que
"de telles immunités s'appliquent au premier ministre Netanyahu et autres ministres concernés''
par un mandat d'arrêt de la Cour basée à La Haye.

Ces immunités
"devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise'',
poursuit le ministère.

"Il n'y a pas d'immunité, cela n'existe pas'',
a insisté Jean-Luc Mélenchon.

La CPI a lancé la semaine dernière un mandat d'arrêt à l'encontre du premier ministre israélien, de son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et contre le chef de la branche armée du Hamas palestinien Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.


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