
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu bénéficie d'une "immunité" qui "devra être prise en considération" en dépit du mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale, a estimé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.
Cette disposition, selon le ministère, s'applique au Premier ministre israélien Netanyahu ainsi qu'à ses ministres. Et le communiqué de poursuivre:
Ces immunités devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise.
C'est en dernier ressort à l'autorité judiciaire qu'il appartiendra de se prononcer.
Mandats d'arrêts contre Netanyahu et Gallant
La CPI a émis jeudi dernier des mandats d'arrêts contre Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Gaza.
Le conflit entre Israël et le Hamas, déclenché le 7 octobre 2023 par une attaque du mouvement palestinien, a entraîné une déclaration de guerre israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Cette riposte, marquée par des frappes aériennes et une invasion terrestre, a causé un bilan humain catastrophique: plus de 45 000 morts, dont une majorité d'enfants et de femmes, ainsi que plus de 104 000 blessés. Les destructions massives ont laissé des centaines de milliers de personnes sans abri.
En parallèle, l'Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des accusations de génocide à Gaza.
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