Le footballeur algérien, Youcef Atal.
L'international algérien, Youcef Atal, fait appel de sa condamnation prononcée le 3 janvier dernier par le tribunal correctionnel de Nice, pour des faits de "provocation à la haine", selon une information rapportée lundi par la presse locale.
Le joueur a, en effet, écopé d'une peine jugée particulièrement sévère de huit mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende après le partage, sur Instagram, d'une vidéo portant sur la Palestine et appelant à
"un jour noir pour les juifs".
Lors de son procès intervenu le 18 décembre et auquel la correspondante d'Anadolu était présente, il a expliqué avoir partagé la vidéo incriminée, sans l'avoir visionnée jusqu'à la fin, et en étant persuadé qu'il s'agissait d'un message de paix.
De son côté, son avocat, Antoine Vey, qui est l'ancien associé de l'actuel garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, avait soulevé l'incompétence de la justice française dans cette affaire.
"Les faits ne se sont pas produits à Nice ni sur le sol français. La vidéo a été publiée en arabe, il l'a republiée sans commentaire à destination d'un public arabophone. Rien ne rattache les faits au peuple français. La question de savoir si l'on tombe dans la loi française mérite d'être posée"
, avait-il plaidé à la barre.
Pour rappel, le parquet de Nice avait ouvert une enquête préliminaire, le 16 octobre dernier, visant le joueur international algérien pour
"apologie du terrorisme"
et "
incitation publique à la haine ou à la violence en raison d'une religion particulière".
Le footballeur de 27 ans avait ensuite été placé en garde à vue fin novembre pour ces faits mais la qualification
"d'apologie de terrorisme"
n'avait finalement pas été retenue par la justice.
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