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France: Macron n'est "plus le garant du bon fonctionnement des institutions"

17:0517/09/2024, mardi
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Présidente du groupe parlementaire La France Insoumise , Mathilde Panot, lors d'un rassemblement en soutien aux Palestiniens, à Paris, le 8 septembre 2024.
Crédit Photo : Thomas SAMSON / AFP
Présidente du groupe parlementaire La France Insoumise , Mathilde Panot, lors d'un rassemblement en soutien aux Palestiniens, à Paris, le 8 septembre 2024.

La majorité des membres du Bureau a considéré que le président de la République n'était plus le garant du bon fonctionnement des institutions républicaines", s'est félicitée, mardi, la présidente du groupe LFI (La France Insoumise), Mathilde Panot.

Face à la presse, la députée du Val-de-Marne s'est réjouie de cette première étape franchie et a souligné que le processus allait se poursuivre
"devant le peuple français puisque ce sont des débats télévisés"
, qu'elle juge
"sains pour la démocratie".

"Aujourd'hui est un jour historique"
, a-t-elle lancé, en affirmant que son parti sera présent le 21 septembre à la marche qui se tiendra à l'appel des organisations de jeunesse, pour faire
"écho au 21 septembre 1792 où avait été réaffirmé à la Convention nationale que la royauté était abolie et qu'il n'y avait aucune toute-puissance d'un monarque (…) contre la souveraineté du peuple".

Mathilde Panot estime, par ailleurs, que le Bureau organisé ce mardi matin a obligé Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, et les membres de la majorité
"à se refamiliariser avec un concept qu'ils ont longtemps oublié, c'est-à-dire la démocratie".

Ces déclarations interviennent alors que la résolution visant à engager la procédure de destitution du président de la République a été votée dans la matinée par le Bureau de l'Assemblée nationale.


Au terme de près de deux heures de discussions, les membres du Bureau ont jugé recevable la procédure, avec 12 voix contre 10.

Le processus doit désormais se poursuivre devant la commission des Lois, à une date qui n'a pas encore été fixée.


À noter que malgré cette première étape franchie ce mardi avec le vote actant la recevabilité de la procédure engagée par LFI, celle-ci n'a quasiment aucune chance d'aboutir, le PS (Parti socialiste) ayant déjà annoncé dès lundi que, s'il validait la démarche, il ne la voterait pas par la suite.


Pour l'heure, la pétition demandant la destitution du chef de l'État a déjà réuni plus de 300 000 signatures et continue d'être partagée sur les réseaux sociaux.

Cette procédure de destitution a été lancée après qu'Emmanuel Macron a décidé de nommer Michel Barnier, figure de la droite, à Matignon, malgré le fait que la coalition de gauche soit arrivée largement en tête des dernières législatives.


La gauche avait immédiatement dénoncé un déni de démocratie et estimé que les élections avaient été volées.


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