Au Cameroun, la décision du gouvernement de suspendre plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) a suscité une vague d’indignation parmi les défenseurs des droits humains. Trois ONG ont été suspendues pour une durée de trois mois, tandis que deux autres ont été complètement interdites. Parmi celles-ci, le Réseau des droits humains en Afrique centrale (Redhac), l’Association charitable socioculturelle du Cameroun et l’ONG Reach Out Cameroon, basée à Buea. Cette annonce a suscité une vague d’indignation notamment des acteurs de la société civile et de certains partis politiques d’opposition qui y voient la volonté de museler et d’intimider les défenseurs de la justice sociale et des droits fondamentaux, dans un contexte pré-électoral.
Le Gouvernement se justifie
Les défenseurs camerounais des Droits de l’Homme réagissent et le MRC (Mouvement de la Renaissance du Cameroun) de l’opposant Maurice KAMTO emboîte le pas
Il faut noter que Maximilienne Ngo Mbe, figure centrale dans la défense des droits humains au Cameroun depuis plus d’une décennie, a souvent dénoncé les violations des droits fondamentaux. Elle a été la cible de menaces et de harcèlement en raison de son activisme. Son engagement pour la protection des défenseurs des droits humains et son appel à l’action ont été reconnus internationalement, mais elle affirme continuer de faire face à des défis considérables dans un environnement politique répressif.
En conclusion…
Alors que les différents acteurs se regardent en chiens de faïence et que certains attendent une réaction du Président de la République, l’opinion publique reste en haleine au regard des activités prévues et maintenues le 10 décembre 2024 par certaines organisations suspendues et la possible réaction du Ministre de l’Administration Territoriale du Cameroun connu pour sa main lourde en matière de sanction.