Crédit Photo: Geoffroy Van der Hasselt / AFP
Injures, provocations, diffamations publiques... En 2022, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 12 600 infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux, en France, soit une hausse de 5% par rapport à 2021.
C'est ce qui ressort notamment des chiffres publiés récemment par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).
Parmi les victimes de crimes ou délits à caractère raciste qui ont été enregistrés, les personnes âgés de 25 à 54 ans et les étrangers ressortissants d'un pays d'Afrique sont surreprésentés.
Tandis que les auteurs de ces crimes ou délits sont souvent plus âgés que les victimes (40 ans en moyenne), a indiqué le ministère de l'Intérieur.
D'après la même source, Paris, la Seine-Saint-Denis et le Bas-Rhin sont les zones les plus touchées par les actes racistes.
En revanche, le Morbihan, la Vendée et les départements d’Outre-mer comme La Réunion sont moins concernés.
Il est à noter qu'à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du 21 mars 2023, les ministres Pap Ndiaye et Isabelle Lonvis-Rome ont installé le comité de suivi du Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine, présenté le 30 janvier dernier par la Première ministre, Elisabeth Borne.
Le plan avait été jugé incomplet par certaines ONG telles que Human Rights Watch qui avait relevé d’énormes lacunes dans ce projet, affirmant qu'il ne s'attaque pas notamment au racisme institutionnel profondément ancré dans le passé colonial de la France.
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