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France: des députés participent aux QAG à l'Assemblée habillés aux couleurs de la Palestine

Des députés français se sont présentés mardi au Parlement, participant aux QAG habillés en noir, rouge, blanc et vert, les couleurs du drapeau palestinien, alors que le gouvernement français campe sur son refus de reconnaître dans l'immédiat un État de Palestine.

18:14 - 4/06/2024 Salı
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Des députés français habillée aux couleurs du drapeau palestinien lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, au cours de laquelle un député du groupe "La France Insoumise" (LFI) a brandi un drapeau palestinien, à Paris, en France, le 4 juin 2024.
Crédit Photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Des députés français habillée aux couleurs du drapeau palestinien lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, au cours de laquelle un député du groupe "La France Insoumise" (LFI) a brandi un drapeau palestinien, à Paris, en France, le 4 juin 2024.

La séance a été suspendue rapidement, pendant quelques minutes, après que la députée de La France Insoumise (LFI), Rachel Keke, a brandi un drapeau Palestinien, comme l'avait fait Sébastien Delogu une semaine plus tôt.


Crédit Photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Alors que la partie gauche de l'hémicycle était revêtue des couleurs vert, rouge, blanc et noir, la présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet a rappelé que
"l'Hémicycle de l'Assemblée nationale est le lieu du débat démocratique et l'expression des parlementaires s'effectue exclusivement à l'oral".

Prenant la parole en premier, le député de La France insoumise Aymeric Caron a déclaré:


Gaza est aujourd'hui un ghetto, où l'armée israélienne extermine un peuple que la France a abandonné.

Il a insisté que
"les mots vides d'efficacité ne suffisent plus",
appelant
"le gouvernement à la reconnaissance de l'État palestinien".

En réponse, Jean-Noêl Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe a rappelé que certains compatriotes sont depuis 241 jours en captivité à Gaza, appelant à condamner sans appel "le comportement du Hamas depuis le 7 octobre".


Les travaux ont été ensuite suspendus, la présidente de l'Assemblée déclarant qu'un
"bureau sera convoqué ultérieurement afin de décider si la sanction de la députée LFI (un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal) sera ou non aggravée".

Les travaux ont ensuite repris, non sans tensions sur la guerre israélienne à Gaza.


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