Élisabeth Borne, Première ministre de la République française.
Crédit Photo: Alain JOCARD / AFP
La première ministre Française, Élisabeth Borne a dénoncé samedi soir "un déferlement de violence intolérable" après les violences intervenues depuis le début de la journée à Sainte-Soline (département des Deux-Sèvres), autour de la zone de construction d’une réserve d’eau artificielle.
La cheffe du gouvernement a qualifié les faits
"d’inacceptables"
et pointé
"l’irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent ces agissements".
Elle a, par ailleurs, apporté son
"soutien aux gendarmes et pompiers engagés sous l’autorité de la préfète des Deux-Sèvres pour assurer l’ordre républicain".
Avant elle, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin et l’Elysée avaient vivement condamné les faits et la gendarmerie nationale a fait état, sur ses réseaux sociaux, de
"tirs de mortiers"
et de
"jets de cocktails Molotov"
de la part des manifestants envers les forces de l’ordre.
Selon la Place Beauvau, un
"dispositif de sécurité extrêmement important"
a été déployé aux abords des bassines de Sainte-Soline, pour sécuriser les lieux.
Malgré tout, 24 gendarmes mobiles ont été blessés dont deux en urgence absolue, tandis que les organisateurs, cités par BFMTV, dénombrent plus de 200 blessés dont 3 en urgence absolue.
Pas moins de 4 000 grenades lacrymogènes et de désencerclement ont été utilisées par les unités de gendarmerie présentes, provoquant de nombreux dégâts et blessures.
Plusieurs députés insoumis ont réagi aux événements en dénonçant la doctrine du maintien de l’ordre.
"Sainte-Soline: 200 blessés, 1 personne dans le coma avec pronostic vital engagé, 2 autres manifestants avec pronostic fonctionnel engagé, 1 CRS en urgence vitale, tout ça car l’État veut absolument défendre un grand trou dans le sol. La Macronie ne sait faire que la guerre ?",
a notamment écrit le député David Guiraud sur ses réseaux sociaux.
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