Les chefs d'Etat et de gouvernement réunis dans les Pouilles ont confirmé l'engagement pris en avril par leurs ministres de l'Environnement de supprimer progressivement d'ici à 2035 les centrales électriques au charbon sans dispositifs de captage de carbone, une étape importante vers la fin du recours aux combustibles fossiles.
Le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et les Etats-Unis ont aussi réaffirmé le besoin d'un nouvel accord après 2025 sur le financement de l'adaptation au changement climatique, dont ils seraient les principaux contributeurs, mais ce n'est pas nouveau.
"Cible complètement ratée"
Des dizaines de militants du climat en colère ont organisé un sit-in près du centre de presse du G7 à Bari, arborant des T-shirts figurant un olivier en flammes émergeant d'une Méditerranée rouge feu.
La présence du tout-puissant patron du géant pétrolier et gazier italien Eni Claudio Descalzi à la table des dirigeants du G7 pour des discussions sur l'Afrique a démontré la proximité des intérêts de Rome avec ceux du lobby énergétique, ont noté les militants du climat.
Des experts ont aussi pointé le manque d'empressement du G7 pour rester dans les principaux contributeurs du fonds de la Banque mondiale qui aide les pays africains à lutter contre le changement climatique.