L’armée congolaise a accusé les rebelles du M23 (mouvement du 23 mars) d’avoir violé le cessez-le-feu censé entrer en vigueur à partir de ce mardi dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) où les pays est-africains ont déployé leurs armées dans le cadre d’une force régionale.
Dans un communiqué, l’armée congolaise annonce que le mouvement rebelle, accusé par Kinshasa d’être soutenu par le Rwanda, a violé le cessez-le-feu convenu le week-end dernier par l’Angola, qui assure la médiation à la demande de l’Union africaine (UA).
Les rebelles ont lancé des attaques dans les localités de Karuba et d’autres sur l’axe Rwindi
Mabenga, indique l’armée dans son communiqué, affirmant que les combats étaient en cours. La veille, les rebelles ont lancé des mortiers ayant touché le camp des militaires burundais déployés près de la cité de Sake pour renforcer les rangs de la force régionale.
Ces attaques ont fait trois morts parmi les civils et 7 blessés, selon l’armée gouvernementale.
Le M23 dément
Les armées de la force régionale prévoient de se déployer dans les localités censées être délaissées par le M23 en mars courant.
Le Rwanda a toujours démenti les accusations de Kinshasa de soutenir les rebelles du M23.
Le M23 demande un dialogue avec le gouvernement congolais.