En Chine, les crimes violents exacerbés par le mal-être économique

12:5814/11/2024, Perşembe
AFP
Un livreur dépose des bouquets de fleurs commandés en ligne sur un mémorial improvisé à l'extérieur du Centre sportif de Zhuhai à Zhuhai, dans la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, le 13 novembre 2024, deux jours après que 35 personnes ont été tuées lorsqu'un homme a foncé dans la foule au volant d'une voiture, dans l'un des événements les plus meurtriers de ces dernières années dans le pays.
Crédit Photo : Hector RETAMAL / AFP
Un livreur dépose des bouquets de fleurs commandés en ligne sur un mémorial improvisé à l'extérieur du Centre sportif de Zhuhai à Zhuhai, dans la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, le 13 novembre 2024, deux jours après que 35 personnes ont été tuées lorsqu'un homme a foncé dans la foule au volant d'une voiture, dans l'un des événements les plus meurtriers de ces dernières années dans le pays.

Les difficultés économiques de la Chine aggravent les tensions sociales et augmentent la probabilité de violences commises par frustration ou désespoir, affirment des analystes après une récente attaque meurtrière à la voiture-bélier.

Lundi soir, un homme a percuté des dizaines de personnes dans un complexe sportif à Zhuhai, causant 35 morts et 43 blessés. Cette tragédie s’ajoute à une vague d’attaques qui suscite un débat sur l'état de la société, alors que la Chine lutte pour relancer sa croissance depuis la levée des restrictions anti-Covid.


Ces incidents violents sont pour beaucoup liés à la détérioration des conditions sociales, comme le souligne Hanzhang Liu, professeure au Pitzer College.
"Ces attaques, bien qu'individuelles, traduisent une détresse économique et sociale"
, explique-t-elle.

Avec un chômage en hausse et une frustration croissante face à la cherté de la vie, le mal-être général pousse certains à réagir de manière violente, estime Lynette Ong de l’université de Toronto.
"Certaines personnes abandonnent. D'autres, en colère, se vengent"
, ajoute-t-elle.

Malgré le faible taux officiel d’homicides, les autorités chinoises censurent les discussions publiques et démantèlent rapidement les mémoriaux spontanés, comme à Zhuhai, pour dissuader d’éventuels imitateurs, selon Steve Tsang de l’institut SOAS China.

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