L'apparition du fabricant de microprocesseurs Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) au sein du club très restreint des méga-capitalisations boursières est une preuve de plus de la domination du secteur des semi-conducteurs, qui sont au cœur de la révolution de l'intelligence artificielle (IA) générative.
TSMC, coté à la fois à Taiwan et à New York, a franchi brièvement lundi la barre des 1.000 milliards de dollars de capitalisation, ce qui le place devant Tesla, au septième rang des géants technologiques les plus valorisés en Bourse.
Viennent ensuite, dans un classement mouvant au fil des semaines, Alphabet et Amazon, qui est récemment passé au-dessus des 2.000 milliards de dollars. Au sixième rang se glisse le géant pétrolier Saudi Aramco, suivi par Meta (Facebook), TSMC et Tesla, qui reste sous la barre des 1.000 milliards de capitalisation.
L'explosion de la demande mondiale de puces, dopée par le développement de l'IA générative très gourmande en microprocesseurs, promet une expansion soutenue pour cette industrie qui attire les investisseurs mais aussi de multiples incitations gouvernementales.
Les ventes mondiales de semi-conducteurs, qui comprennent les circuits intégrés, les microprocesseurs et les mémoires, devraient atteindre 611,2 milliards de dollars en 2024, un sommet pour l'industrie, selon la Semiconductor Industry Association (SIA). Elles devraient bondir de 16% en 2024 et encore de 12,5% en 2025, selon l'organisation professionnelle.
Quant à Nvidia, son bénéfice trimestriel a atteint 14,9 milliards de dollars, multiplié par sept sur un an, pour des ventes de 26 milliards de dollars.