La Chine dit espérer une relation "stable" avec la Corée du Sud après la procédure de destitution du président

12:3616/12/2024, понедельник
AFP
Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères.
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Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères.

La Chine a exprimé lundi son souhait de maintenir une relation "stable" avec la Corée du Sud, alors que cette dernière traverse une crise politique majeure après la tentative avortée du président Yoon Suk Yeol de déclarer la loi martiale.

Samedi, le Parlement sud-coréen a voté une motion de destitution suspendant M. Yoon de ses fonctions. Désormais, la Cour constitutionnelle dispose de six mois pour statuer sur la validité de cette décision.


Pékin prône le dialogue et la stabilité


Lors d'une conférence de presse, Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réitéré l'importance des liens bilatéraux:


La Corée du Sud est un voisin proche et un partenaire de coopération amical important pour la Chine. Promouvoir un développement sain et stable des relations sino-sud-coréennes est dans l'intérêt commun des deux parties.

Lin Jian a également souligné que la stabilité dans la péninsule coréenne exigeait des efforts de toutes les parties concernées. Toutefois, il s'est abstenu de commenter directement la destitution de M. Yoon, qualifiant cette situation de
"question interne"
à la Corée du Sud.

Frictions politiques et enjeux bilatéraux


Les relations entre la Chine et la Corée du Sud, bien que marquées par une coopération commerciale étroite, restent tendues sur le plan politique. Pékin est un allié majeur de la Corée du Nord, tandis que Séoul entretient une alliance stratégique avec les États-Unis, abritant plusieurs de leurs bases militaires.

Les tensions se sont exacerbées récemment après des déclarations de M. Yoon, qui a invoqué des cas d'espionnage présumé impliquant des ressortissants chinois pour justifier sa décision de proclamer la loi martiale. Il a également accusé l'opposition sud-coréenne de bloquer des réformes visant à renforcer la législation anti-espionnage.


Ces propos ont suscité la colère de Pékin, qui a exprimé son mécontentement, jugeant que ces accusations nuisent au développement des relations bilatérales.


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