Le chef d'état-major et le commandement supérieur sont en contact permanent avec des partenaires dans toute la région et, bien sûr, en dehors de la région.
Caracas organise le 3 décembre un référendum consultatif sur l'Essequibo. Le référendum demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ, plus haute instance judiciaire de l'ONU, et pour intégrer le territoire au Venezuela avec "octroi de la citoyenneté vénézuélienne" à ses habitants.
La tension entre les deux pays est montée en août quand le Guyana a lancé des appels d'offres pour des blocs pétroliers dans la zone.
La revendication vénézuélienne est d'autant plus brûlante qu'une importante découverte de pétrole a eu lieu en octobre dans la région, ajoutant aux réserves du Guyana au moins 10 milliards de barils.
Georgetown estime que la frontière actuelle entre les deux pays a été fixée en 1899 par une cour d'arbitrage alors que le Venezuela soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme c'était le cas en 1777.