Crédit Photo : Jung Yeon-je / AFP
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, le 1er avril, a critiqué le "cartel" des médecins qui s'opposent aux réformes sectorielles, affirmant que le gouvernement ne reculerait pas sur les plans qui ont déclenché une grève des médecins depuis mi-février.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a dénoncé lundi un "cartel" des médecins opposés aux réformes de la santé, soulignant la volonté du gouvernement de poursuivre son action malgré la grève des médecins, à l'approche d'élections cruciales.
Le gouvernement veut notamment augmenter de 2.000 le nombre d'admissions dans les écoles de médecine à partir de l'année prochaine, pour lutter contre les pénuries de médecins et se préparer au vieillissement rapide de la population.
Mais les médecins affirment que ces changements nuiront à la qualité des services et ont engagé un mouvement de grève depuis plus d'un mois.
L'échec des gouvernements précédents à augmenter les admissions dans les écoles de médecine a
"renforcé le cartel des médecins"
, a déclaré M. Yoon lors d'un discours télévisé.
"Nous ne pouvons pas répéter la même erreur"
, a ajouté le président sud-coréen.
Les hôpitaux ont été contraints d'annuler des traitements et des opérations chirurgicales importantes après que des milliers d'internes ont cessé de travailler le 20 février pour protester contre les réformes.
Le gouvernement persiste et a menacé les médecins grévistes de poursuites en justice.
"Le chiffre de 2.000 n'est pas le fruit du hasard. Nous avons examiné de manière approfondie les statistiques et les études pertinentes, ainsi que la situation sanitaire actuelle et future"
, a déclaré M. Yoon, et a dit:
Cette augmentation ne parviendra même pas à répondre à la demande croissante en dehors de la capitale
Les Sud-Coréens voteront la semaine prochaine pour une élection législative cruciale, lors de laquelle le parti de M. Yoon tentera de regagner sa majorité au Parlement.
Si l'opinion publique a initialement soutenu les réformes du gouvernement face à la grève des médecins, les derniers sondages montrent un changement d'humeur.
Près de 60% des personnes interrogées par un sondage pour le quotidien Dong-A Ilbo estiment que le gouvernement doit ajuster l'ampleur et le calendrier de sa réforme.
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