Conflit syndical en Afrique du Sud: tous les mineurs remontés à la surface

09:4926/10/2023, Perşembe
MAJ: 26/10/2023, Perşembe
AFP
Crédit photo: GIANLUIGI GUERCIA / AFP
Crédit photo: GIANLUIGI GUERCIA / AFP

Les quelque 500 mineurs sud-africains restés sous terre depuis lundi, à la suite d'un conflit entre syndicats, sont tous remontés à la surface mercredi, a annoncé la police, et quatre blessés étaient soignés.

L'origine et les circonstances de cette affaire restent obscures : la direction de la mine d'or Gold One et un des deux syndicats impliqués, la NUM, affirment que ces centaines de mineurs étaient
"retenus en otage"
, tandis que l'autre syndicat, l'AMCU, a démenti et évoqué un
"sit-in"
volontaire de protestation.

Une centaine d'ouvriers de cette mine, située dans la banlieue de Johannesburg, sont remontés mercredi matin, et les autres ont suivi dans l'après-midi, a précisé une porte-parole de la police, Brenda Muridili, dans un communiqué.

Elle a précisé que les premiers à sortir avaient déclaré avoir été
"retenus contre leur gré"
sous terre. Une enquête va être ouverte pour agression et enlèvement.

En tout, 562 personnes, mineurs pour la plupart, mais aussi un agent de sécurité et des ambulanciers, ont été évacuées.

Le conflit entre la NUM et l'AMCU porte sur la représentation syndicale dans cette mine d'or, où seule la première, le plus grand syndicat de mineurs du pays, est jusqu'ici officiellement enregistrée.


L'AMCU affirme qu'une majorité écrasante de mineurs ont signé pour adhérer à son syndicat, mais ne bénéficient pas encore de représentation officielle, ce qui a déclenché le mouvement social.

La NUM a été fondée en 1982 par le président Cyril Ramaphosa, un ancien syndicaliste. Sous l'apartheid, le syndicalisme était le seul moyen légal pour beaucoup de faire de la politique. Les syndicats restent puissants dans le pays.


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