Relayée par les médias locaux, jeudi, cette étude, intitulée "Les musulmans en marge de la société" établit une distinction entre la discrimination formelle et informelle.
La discrimination formelle consiste en l'inégalité d'accès aux promotions, à la rémunération et aux responsabilités professionnelles, ou en politiques discriminatoires telles que le code vestimentaire, tandis que la discrimination informelle touche les interactions et la qualité des relations avec des collègues ou des clients, la participation à la prise de décision et les comportements.
Evoquant l’islamophobie au travail, "Islami Relief" relève que ce phénomène persiste à tous les niveaux hiérarchiques et dans tous les secteurs du marché au Canada.
De plus, près de 80% des répondants estiment qu’ils ne peuvent pas occuper certains emplois à cause de leur identité et de leurs pratiques musulmanes.
Les auteurs de l’étude ont formulé, après avoir présenté l’état des lieux, formulé une série de 11 recommandations pour renforcer la lutte contre l'islamophobie et assurer une meilleure intégration des musulmans canadiens dans les lieux de travail.