Calme retrouvé à Islamabad après le retour des manifestants de l'opposition chez eux

13:4128/11/2024, Perşembe
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Des employés municipaux nettoient la rue menant à la zone rouge à côté de véhicules endommagés après une opération nocturne des forces de sécurité contre les partisans du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l'ancien premier ministre emprisonné, à Islamabad, le 27 novembre 2024.
Crédit Photo : Aamir QURESHI / AFP
Des employés municipaux nettoient la rue menant à la zone rouge à côté de véhicules endommagés après une opération nocturne des forces de sécurité contre les partisans du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l'ancien premier ministre emprisonné, à Islamabad, le 27 novembre 2024.

Le calme est revenu dans la capitale pakistanaise, Islamabad, jeudi, alors que les partisans de l'ex-premier ministre emprisonné, Imran Khan, sont rentrés chez eux après une opération de sécurité menée par le gouvernement.

Les commerces et les routes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la capitale, ont rouvert après que celle-ci soit restée en confinement pendant au moins quatre jours. Cependant, des habitants se plaignent que les applications de réseaux sociaux ne fonctionnent toujours pas correctement en raison de l'internet lent.


Des milliers de manifestants, évacués lors de l'opération de sécurité menée mardi soir, sont retournés chez eux, tandis que le parti de Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a annoncé son intention de
"continuer"
ses manifestations.

Khan avait appelé à un rassemblement dimanche à Islamabad pour réclamer la libération des prisonniers politiques, enquêter sur les accusations de fraude électorale et annuler les modifications judiciaires, tandis que le gouvernement a nié toute malversation.


La police d'Islamabad a indiqué avoir arrêté environ 1 000 partisans de Khan et déposé au moins sept plaintes contre des membres du PTI.

Les "éléments anarchistes" ne peuvent pas entraver le progrès, déclare le Premier ministre


Le Premier ministre Shehbaz Sharif a sévèrement critiqué le parti de Khan pour ses manifestations et a déclaré:


Les éléments anarchistes ne peuvent pas être autorisés à entraver le développement et le progrès du pays.

"Une fois de plus, une attaque a été lancée sur Islamabad, mais la nuit précédente (mardi), toutes les agences de maintien de l'ordre ont collectivement, et avec une bonne stratégie, dispersé la manifestation et ont apporté un soulagement au public"
, a déclaré Sharif mercredi soir.

Cependant, le parti d'opposition a accusé les forces de sécurité d'avoir
"tiré"
sur leurs militants lors de l'opération de sécurité. Le gouvernement a rejeté ces accusations.

"Il est important de noter qu'à ce jour, aucune victime n'a été signalée et les allégations circulant à ce sujet sont infondées et non vérifiées"
, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Disparition d'un journaliste et nouveaux affrontements sectaires


Par ailleurs, un journaliste basé à Islamabad, Matiullah Jan, est porté disparu depuis mercredi, selon un membre de sa famille. Dans une vidéo, son fils, Abdul Razzaq, a indiqué que Jan avait été enlevé par un
"individu non identifié"
à proximité de l'hôpital Pakistan Institute of Medical Sciences à Islamabad. Cependant, plus tard jeudi, la police d'Islamabad a confirmé avoir arrêté Jan dans le cadre d'une affaire de vol d'arme à un policier et de comportement indécent.

Dans un autre incident près de la frontière avec l'Afghanistan, le bilan des affrontements sectaires a grimpé à 107 jeudi. Cinq autres victimes ont été rapportées dans de nouveaux affrontements dans le district de Kurram, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, selon les autorités. Les affrontements avaient débuté la semaine dernière.


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