Deux femmes, âgées entre 40 et 50 ans, l'ont interceptée en pleine rue, l'invectivant avec des propos islamophobes, a-t-elle rapporté à France 3 Provence-Alpes.
On doit la crever comme les Palestiniens.
Face à cette violence verbale, Aziza a tenté de répondre mais les deux femmes se sont mises à la poursuivre. Craignant d'être poussée sur la route ou attaqué avec une arme, elle s'est réfugiés dans une ruelle isolée. C'est là, que l'agression à eu lieu.
Elles m'ont plaquée au sol et m'ont frappée violemment. Mon voile et mes cheveux ont été arrachés.
La violence ne s'est arrêtée que lorsque les agresseuses ont été alertées par un bruit à proximité.
Blessée et sous le choc, Aziza a réussi à regagner son domicile pour retrouver son enfant avant d'être conduite aux urgences par une amie.
Aziza a déposé plainte et ses proches appellent à témoins pour identifier les agresseuses. Malgré tout, elle refuse de céder à la peur:
Abandonner, ce serait leur donner raison.
Cette agression s'inscrit dans un contexte préoccupant en France. Selon les données du Ministère de l'Intérieur, les crimes et délits à caractère raciste ont augmenté de 32 % en 2023, une hausse qui illustre une recrudescence des actes de haine.