Crédit Photo : THOMAS SAMSON / AFP
Le maire de Meaux, Jean-François Copé.
Jean-François Copé, maire Les Républicains (LR) de Meaux et ancien secrétaire général de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), a plaidé mercredi, pour l'organisation d'une élection présidentielle anticipée en "février ou mars" 2025 en France, suivie de législatives en juin, comme seule issue pour sortir de l'impasse.
Lors de son passage à l'antenne de la chaîne d'information BFMTV, l'ancien porte-parole des gouvernements Raffarin et Villepin sous Jacques Chirac a estimé qu'Emmanuel Macron
à son poste jusqu'à la fin de son mandat en 2027, évoquant une impasse politique majeure.
Pour Copé, la situation actuelle, marquée par l'instabilité du gouvernement de Michel Barnier, ne peut perdurer.
Le gouvernement, qui a déjà mis plusieurs semaines à être formé en raison de blocages politiques, est menacé par une motion de censure.
"Le vote de la motion de censure dans le désordre ambiant"
serait une
pour
"la totalité de notre pays"
, a averti le maire de Meaux.
La gauche et le Rassemblement national (RN) multiplient les menaces de voter une motion de censure sur les textes budgétaires en cours d'examen au Parlement.
Ces oppositions, combinées à l'absence de majorité pour le gouvernement à l'Assemblée nationale, plongent la vie politique française dans une situation de blocage que Jean-François Copé attribue à une
"dissolution qui ne ressemble à rien et dont on paye tous les jours le prix".
La dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes, a vu le camp présidentiel perdre sa majorité relative à l'Assemblée.
Il n'y a plus qu'une solution pour résoudre le problème: une nouvelle élection présidentielle.
"Il faut qu'elle soit anticipée parce qu'il n'y a qu'Emmanuel Macron qui ne s'est pas rendu compte (...) qu'il ne peut pas tenir jusqu'en 2027"
, a martelé l'ancien patron de la famille politique de Michel Barnier.
Un sondage publié, mercredi, par l'institut Elabe pour BFMTV semble conforter cette analyse: en cas de démission du gouvernement Barnier à la suite d'une motion de censure, 63 % des Français se disent favorables à une démission d'Emmanuel Macron.
Ce souhait est particulièrement marqué parmi les électeurs du RN (83 %) et des partis de gauche (76 %), mais il est également partagé par 48 % des électeurs LR et même 27 % de ceux du parti présidentiel, Ensemble pour la République.
Jean-François Copé n'est pas isolé dans son appel à une refonte politique. Charles de Courson, rapporteur général du budget, a également jugé qu'une démission du président serait
face au
actuel. De son côté, La France insoumise poursuit ses efforts pour porter une nouvelle procédure de destitution après un premier échec en octobre.
Pour l'ancien ministre de Jacques Chirac, une démission de Macron est
.
"Le pays ne peut pas continuer de vivre comme ça jusqu'en 2027"
, a-t-il conclu.
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