BRICS: L'Algérie intègre officiellement la nouvelle banque du développement du groupe

12:531/09/2024, الأحد
MAJ: 1/09/2024, الأحد
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Sur cette photo de famille diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine s'adresse à un forum parlementaire des BRICS (le bloc qui comprend le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) à Saint-Pétersbourg, le 11 juillet 2024.
Crédit Photo : Valery SHARIFULIN / POOL / AFP
Sur cette photo de famille diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine s'adresse à un forum parlementaire des BRICS (le bloc qui comprend le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) à Saint-Pétersbourg, le 11 juillet 2024.

L'Algérie est acceptée officiellement comme membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS (NDB), a annoncé, ce samedi 31 août, la présidente de cette institution, Dilma Rousseff, citée par l'agence Reuters.

"Nous avons un processus pour autoriser de nouveaux membres à la banque… L'Algérie a été autorisée à devenir membre de la banque",
a-t-elle déclaré aux journalistes en marge de la neuvième réunion annuelle de la banque qui s'est tenue en Afrique du Sud. L'Algérie, rappelons-le, avait demandé officiellement à rejoindre cette banque en 2023, avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars.

En avril dernier, le ministre algérien avait affirmé
"que le processus d'adhésion de l'Algérie à la Nouvelle Banque de développement (NBD) des Brics, était à sa phase finale, et il avançait conformément au calendrier convenu".

Selon lui, les détails relatifs au taux de participation de l'Algérie au capital de cette institution financière multilatérale était
"en cours d'examen, conformément aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune",
relevant qu'il sera
"annoncé prochainement l'adhésion de l'Algérie à la NBD".

En marge de sa participation aux travaux des Réunions de printemps des établissements de "Bretton Woods", le ministre algérien avait rencontré Dilma Rousseff et il avait évoqué avec elle, selon des comptes rendus de la presse algérienne, l'avancement du processus d'adhésion de l'Algérie à cette institution financière et les moyens de coopération bilatérale dans le financement des projets de développement stratégiques, structurant l'économie algérienne.


Pour rappel, l'Algérie avait également émis le souhait d'intégrer le groupe des BRICS. Mais sa demande n'avait pas été acceptée par les cinq pays de ce club, en l'occurrence le Brésil, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud, qui ont révélé, le 22 août 2023 à Johannesburg, l'identité des nouveaux membres. Ces derniers sont l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite, l'Iran et les Emirats arabes unies.


La décision a eu l'effet d'un véritable choc à Alger, où les autorités, des experts et les médias ne s'attendaient pas à un tel verdict. En octobre de la même année, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que le
"dossier de l'adhésion aux BRICS était clos et la page est tournée".
Cependant, il s'est montré attaché à la banque des BRICS, puisque, avait-il assuré, elle
"permettra à l'Algérie d'éviter de tomber sous la contrainte de la Banque mondiale (BM) et du Fond monétaire international (FMI) qui compromettent la souveraineté des pays qui se trouvent dans l'obligation de les solliciter".

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