MM. Biden et Yoon doivent se rendre dans l'après-midi, accompagnés de leurs épouses, au mémorial de la guerre de Corée, situé dans le centre de la capitale et montrant des figurines en acier de taille humaine de soldats en patrouille durant la guerre de Corée (1950-1953) contre le nord communiste.
Le temps fort de cette visite d'Etat, mercredi, se déroulera au rythme d'un entretien à la Maison Blanche et d'un dîner de gala.
La capitale est pavoisée de drapeaux sud-coréens depuis plusieurs jours déjà.
Au-delà du cérémonial, les deux présidents doivent discuter du renforcement de leur coopération y compris militaire face aux menaces nucléaires de la Corée du Nord.
Signe des liens culturels de plus en plus étroits entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, Netflix a par ailleurs annoncé mardi investir 2,5 milliards de dollars sur quatre ans dans des contenus produits en Corée du Sud.
Le président sud-coréen avait rencontré lundi à New York le patron de Netflix Ted Sarandos.
Mais le parapluie sécuritaire américain sera au centre des discussions alors que la région fait face à un nouveau record de tirs de missiles balistiques nord-coréens cette année.
D'autant plus que le dirigeant sud-coréen a du mal à rassurer ses concitoyens, de plus en plus nerveux quant à l'engagement américain en faveur d'une dissuasion renforcée pour prévenir une éventuelle attaque contre ses alliés.
Pour Park Won-gon, professeur d'études nord-coréennes à l'université Ewha de Séoul:
Les Etats-Unis ont davantage besoin de montrer leurs engagements en matière de dissuasion au niveau de l'alliance.
Lors de cette visite, Washington devrait aussi appeler Séoul, 9e exportateur d'armes au monde, à l'aider davantage à soutenir l'Ukraine, en fournissant des munitions et des armes à Kiev.