Il n'y a "aucune preuve" que le phénomène El Niño ait eu une influence sur les pluies diluviennes qu'a connues cette année l'Afrique de l'Est, affirme une étude du réseau de scientifiques World Weather Attribution (WWA) publiée vendredi.
La grande saison des pluies, entre mars et mai, a été plus intense que la normale dans cette partie du continent, tuant plus de 500 personnes, notamment au Kenya et en Tanzanie, et déplaçant des centaines de milliers d'autres.
Fin 2023, d'autres inondations ayant touché l'Afrique de l'Est avaient, elles, été attribuées par des chercheurs au dipole de l'océan Indien, un autre phénomène climatique naturel. Celui-ci découle d'un écart de températures à la surface de la mer entre les zones occidentales et orientales de l'océan Indien.
L'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique font partie des régions terrestres les plus vulnérables au réchauffement climatique, alors que le continent africain ne contribue qu'à une partie minime des émissions de la planète.