L'occupation refuse d'évacuer les patients pour qu'ils soient soignés dans d'autres hôpitaux, mettant ainsi leur vie en danger.
Il a expliqué que l'armée avait arrêté et agressé les patients et le personnel médical de l'hôpital, causant la mort de 8 patients.
Samedi, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que les forces israéliennes avaient arrêté un grand nombre de membres de l'administration et du personnel médical du complexe médical Nasser.
Israël a lancé une offensive contre la Bande de Gaza depuis l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 Israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
Les frappes israéliennes qui ont suivi ont, à ce jour, fait près de 29 000 morts, essentiellement des femmes et des enfants, poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la Bande de Gaza ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
À la lumière de ces exactions, Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de la Bande de Gaza.