Le précédent sommet historique du Dow Jones remontait à la mi-juillet.
Le Dow Jones a tiré son épingle du jeu grâce à la reprise de la rotation des investisseurs vers des valeurs relativement délaissées jusqu'ici.
C'est le cas notamment des actions dites défensives, c'est-à-dire moins sensibles à la conjoncture. Coca-Cola (+1,50 %), le groupe de pétrochimie Dow (+0,93 %) ou l'assureur Travelers (+0,43 %) ont ainsi été recherchés.
Pour Sam Stovall, cette rotation pourrait permettre à la place new-yorkaise de rester ferme en septembre et octobre, deux mois traditionnellement difficiles.
Par ailleurs, l'analyste souligne que dans les six mois suivant une première baisse de taux, les actions tendent à progresser beaucoup plus lentement que lors de la période qui précède.
La semaine s'annonce calme sur le plan macroéconomique, même si l'indice de prix PCE pour les États-Unis est attendu vendredi, de même que l'enquête de l'université du Michigan sur le moral des consommateurs.
Outre les résultats de Nvidia, les opérateurs suivront plusieurs publications dans la grande distribution.
Elles donneront un aperçu de la santé du consommateur américain, entre la chaîne d'équipement sportif Foot Locker et les enseignes de prêt-à-porter Gap et Abercrombie & Fitch.
C'est un camouflet pour Boeing, qui comptait sur ce vol inaugural avec équipage pour redorer le blason du Starliner, retardé de plusieurs années. Mais des problèmes sur le système de propulsion ont incité Boeing et la NASA à faire revenir le module de l'ISS sans équipage.
Le groupe chinois de commerce en ligne PDD, coté à New York et actionnaire majoritaire du site de prêt-à-porter à bas prix Temu, a dévissé (-28,51 %) après avoir fait état d'un chiffre d'affaires inférieur aux attentes.
Il a prévenu que sa croissance et sa rentabilité allaient souffrir de la concurrence féroce dans ce secteur, sur fond d'essoufflement de la consommation.