Comme les autres constructeurs automobiles présents en Russie, le groupe avait suspendu la production locale après l'invasion de l'Ukraine en lien avec les sanctions occidentales prises contre Moscou.
Selon le quotidien allemand Handelsblatt, Volkswagen va toucher environ 125 millions d'euros de la vente, une somme bien inférieure à la valeur réelle des actifs russes.
D'autres constructeurs ont dû céder leurs actifs à l'Etat russe, comme Nissan ou Toyota. Renault, l'un des groupes étrangers les plus exposés en Russie, a cédé ses parts à l'entreprise publique NAMI.
L'usine de Kalouga, au sud-ouest de Moscou, qui fabriquait notamment des Tiguan et des Polo, affichait une capacité de production annuelle de 225.000 véhicules.
La vente a été retardée par un procès intenté par l'ancien partenaire de Volkswagen en Russie, Gaz, qui lui avait réclamé des dommages et intérêts pour avoir résilié l'accord de production de ses véhicules.
De plus, le groupe attendait la validation de la transaction par le gouvernement russe, alors que les ventes d'actifs de pays à l'origine des sanctions contre la Russie depuis la guerre sont soumis à son approbation.
Le concurrent allemand Mercedes-Benz avait déjà annoncé la vente de ses actifs en Russie à un autre investisseur local en octobre dernier.