En avril, le gouvernement nippon avait déjà alloué près de 160 milliards de yens (un milliard d'euros) pour un projet similaire au Japon porté par Honda et d'autres sociétés locales.
Comme ses partenaires du G7, qui cherchent eux aussi à réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine, le Japon veut renforcer sa sécurité économique en encourageant la production intérieure de technologies sensibles comme les batteries électriques et les semi-conducteurs.
Le Japon est par ailleurs désireux de revenir sur le devant de la scène dans les batteries, lui qui était l'un des leaders mondiaux dans ce secteur jusqu'au milieu des années 2010 avant de se faire dépasser par la Chine et la Corée du Sud.
Le groupe vise une autonomie de 1.000 km pour sa prochaine génération de voitures électriques haut de gamme à partir de 2026, pour un temps de charge de 20 minutes maximum, a-t-il annoncé plus tôt cette semaine.
Toyota travaille aussi intensivement sur les batteries à électrolyte solide, présentées comme plus performantes, moins polluantes et plus sûres que la technologie actuelle lithium-ion. Le groupe développe une méthode de production à grande échelle pour ces produits et espère entrer en phase commerciale en 2027-2028.
En avril, le groupe s'est fixé l'objectif d'écouler 1,5 million de véhicules 100% électriques dans le monde en 2026. Un objectif très ambitieux sachant que ces ventes dans ce segment ont totalisé moins de 25.000 unités l'an dernier, très loin des champions actuels dans ce domaine, l'américain Tesla et le chinois BYD.