Le Royaume-Uni n'exclut pas d'annuler d'autres licences d'exportation d'armes pour Israël

14:432/11/2024, Cumartesi
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Barbara Woodward, ambassadrice permanente du Royaume-Uni auprès de l'ONU, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, le 16 octobre 2024 à New York. Le Conseil de sécurité a tenu une réunion sur la guerre en cours entre Israël et le Hamas un jour après que l'administration Biden a averti Israël d'améliorer la situation humanitaire à Gaza ou de risquer une réduction des ventes d'armes. Cette menace est la position la plus ferme adoptée par l'administration Biden depuis le début de la guerre l'année dernière.
Crédit Photo : Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Barbara Woodward, ambassadrice permanente du Royaume-Uni auprès de l'ONU, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, le 16 octobre 2024 à New York. Le Conseil de sécurité a tenu une réunion sur la guerre en cours entre Israël et le Hamas un jour après que l'administration Biden a averti Israël d'améliorer la situation humanitaire à Gaza ou de risquer une réduction des ventes d'armes. Cette menace est la position la plus ferme adoptée par l'administration Biden depuis le début de la guerre l'année dernière.

Face aux critiques auxquelles le gouvernement de Londres est confronté en raison de son soutien à Tel-Aviv, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies, Barbara Woodward, a déclaré, vendredi, que son pays pourrait, en fonction de l'évolution de la situation, envisager d'annuler davantage de licences d'exportation d'armes à Israël.

C'est ce qui ressort d'une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York, où elle répondait à une question d'un correspondant d'Anadolu qui l'interrogeait sur la possibilité que le Royaume Uni prenne des mesures supplémentaires contre Tel-Aviv, à la lumière du consensus mondial croissant sur le fait qu'Israël commet un génocide dans la Bande de Gaza.


Woodward a rappelé qu'Israël a tué 43 000 Palestiniens à Gaza, que les habitants de l'enclave ont été déplacés à plusieurs reprises et que même les tentes des personnes déplacées ont été soumises à des bombardements israéliens.


La représentante britannique a déclaré que :


La situation humanitaire à Gaza est tragique, et nous travaillons chaque jour pour y remédier.

Elle a indiqué que l'annulation des licences d'exportation d'armes à Israël faisait partie d'un
"cadre plus large"
et a affirmé que le Royaume-Uni poursuivait également ses contacts en vue de l'acheminement de l'aide humanitaire, de l'instauration d'un cessez-le-feu et de la libération des prisonniers.

La représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies a expliqué qu'il existe environ 350 licences d'exportation d'armes britanniques à Israël, et que Londres avait déjà annulé 30 licences en septembre dernier, ce qui lui avait valu de sévères critiques de la part de Tel-Aviv.


Woodward a insisté sur le fait qu'il n'y a actuellement aucune intention d'annuler d'autres licences, mais que cela reste possible en fonction l'évolution de la situation.

Début septembre, le ministre britannique des affaires étrangères, David Lammy, a annoncé que son pays suspendrait une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël, sur un total de 350.


Lammy avait alors déclaré que la décision de suspension avait été prise après avoir constaté l'existence d'un
"risque clair que les licences d'exportation d'armes britanniques puissent être utilisées pour commettre de graves violations du droit humanitaire international".

Et d'ajouter :


Dans un conflit comme celui-ci, il est du devoir légal de ce gouvernement de réexaminer les licences d'exportation britanniques, et il ne s'agit pas d'une interdiction générale des ventes d'armes à Israël.

Avec le total soutien des États-Unis, Israël mène, depuis le 7 octobre 2023, une guerre
"génocidaire"
contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 145 000 victimes palestiniennes (morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine.

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