Le Kenya a annoncé vendredi qu’il réintroduisait certaines hausses d’impôts qui avaient déclenché des manifestations meurtrières plus tôt cette année, tandis qu’un nouveau vice-président prêtait serment après des semaines de tensions politiques.
Le président William Ruto avait retiré un projet de loi de finances impopulaire en juin après de vastes manifestations.
Cependant, le gouvernement kényan a désespérément besoin d’augmenter ses recettes alors qu'il peine à gérer une dette d’environ 80 milliards de dollars.
Des modifications fiscales publiées dans la presse locale vendredi montrent qu’il réintroduit des propositions du projet de loi de finances, incluant des hausses de TVA et de nouveaux impôts sur le secteur numérique.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un jour férié de dernière minute pour célébrer l'assermentation du nouveau vice-président Kithure Kindiki, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur de Ruto ces deux dernières années.
Bien qu’il ait nié ces accusations, Gachagua a été destitué par le Sénat le 17 octobre, même s’il a été acquitté d’une série de charges de corruption.
Kindiki est également originaire de cette région clé pour les votes.