Royaume-Uni: Tata investit 4 milliards de livres dans une usine de batteries électriques

12:0819/07/2023, mercredi
MAJ: 19/07/2023, mercredi
AFP
Crédit Photo: NICHOLAS RATZENBOECK / AFP
Crédit Photo: NICHOLAS RATZENBOECK / AFP

Le groupe indien Tata, propriétaire du constructeur Jaguar Land Rover, va investir "plus de 4 milliards de livres" dans une usine de batteries électriques au Royaume-Uni qui devrait permettre à Londres d'enclencher ses efforts pour décarboner l'industrie automobile.

Ce projet devrait générer
"jusqu'à 4.000 nouveaux emplois directs et des milliers en plus dans la chaîne d'approvisionnement élargie"
, précise le communiqué du ministère des Entreprises.


La nouvelle
"giga-usine"
d'une capacité de production de 40 Giga watts heures, sera
"l'une des plus vastes en Europe"
, poursuit le communiqué.

"Elle devrait fournir près de la moitié de la production de batteries dont le pays a besoin d'ici 2030, ce qui va donner un gros coup d'accélérateur à la transition du Royaume-Uni vers les véhicules à zéro émission"
de CO2.


Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est félicité d'une
"marque de reconnaissance de la vigueur de notre industrie automobile et des qualifications de ses ouvriers"
. Il ajoute:

Nous pouvons être incroyablement fiers que la Grande-Bretagne ait été choisie pour la première giga-usine de Tata Group hors d'Inde.

Cela faisait des mois que le Royaume-Uni négociait avec le géant indien pour décrocher cet investissement.

En mars, le FT écrivait que Tata Motors avait demandé un demi-milliard de livres (575 millions d'euros) d'aides au Royaume-Uni pour y bâtir une usine de batteries, faute de quoi il aurait pu choisir l'Espagne.


L'usine doit être bâtie à Bridgewater, dans le Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre.

"C'est un moment important pour l'industrie automobile au Royaume-Uni et montre que le gouvernement a finalement démarré dans la course internationale pour les technologies propres, pendant que d'autres sont déjà à pleine vitesse"
, a commenté l'ONG écologiste Greenpeace.

“Le gouvernement doit tenir son objectif louable de sortir des véhicules à essence et diésel à partir de 2030, et signer les réglementations pour cela"
, ajoute Greenpeace.

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