L'optimisme suscité par la croissance économique aux États-Unis et les perturbations potentielles de l'approvisionnement causées par une "tentative de rébellion armée" contre le gouvernement russe ont déclenché une hausse des prix du pétrole au cours de la semaine qui a pris fin au 30 juin.
Le baril de Brent de référence internationale s'est échangé à 74,52 dollars le baril à 14 h 03 (11 h 03 GMT) lors des échanges du vendredi, augmentant de 1,69 % par rapport au cours de clôture de 73,28 dollars le baril fixé lors de la séance de clôture du vendredi de la semaine dernière.
Les cours du pétrole ont continué leur augmentation lors des échanges du mercredi, après la parution des données positives se rapportant à l’économie américaine, qui ont révélé que les réserves de brut avaient chuté de façon spectaculaire, indiquant une amélioration de l’état de la demande Outre-Atlantique.
Malgré les craintes de récession aux États-Unis, le plus grand pays consommateur de pétrole au monde, les données économiques ont indiqué que l'économie du pays a maintenu sa résilience, confortant les marchés quant aux perspectives de la demande de pétrole dans le pays, et soutenant de nouvelles hausses des cours.
Entretemps, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a exclu la possibilité de mettre un terme aux hausses de taux d'intérêt dans un futur proche.
La hausse des cours du pétrole a été limitée par la contraction de l'activité manufacturière chinoise, qui s’est poursuivie pour le troisième mois consécutif en ce mois de juin, selon les données du Bureau national des statistiques de Chine, parues ce vendredi.