Il s'agit d'un important dérapage par rapport au déficit de 4,4% qui était prévu dans le projet de loi de finances initiale pour 2024. Il aurait été plus important encore sans des annulations de crédits de plusieurs milliards d'euros qui ont permis de réduire les dépenses de l'Etat français d'environ 6 milliards d'euros, pour atteindre un total de 486,4 milliards d'euros.
Dans le même temps, des crédits ont été ouverts pour un montant de 4,2 milliards d'euros permettant notamment d'assurer des dépenses imprévues, notamment le coût des élections législatives anticipées de l'été dernier et les soutiens à la Nouvelle-Calédonie.
Le PLFG devrait être examiné à partir du 19 novembre à l'Assemblée nationale, après le vote sur l'ensemble du projet de loi de finances pour 2025, selon un calendrier publié par le gouvernement sur internet.
Selon Bercy, le texte doit être promulgué d'ici début décembre pour permettre notamment le versement des primes des agents publics mobilisés durant les Jeux olympiques et paralympiques. Le débat parlementaire sera privilégié, a-t-on précisé de même source, mais une adoption sans vote, via l'article 49.3 de la Constitution, est possible pour les textes budgétaires.