Les plus grandes institutions financières qui ont rejoint des coalitions visant à atteindre la neutralité carbone et le respect de l'Accord de Paris continuent de financer les entreprises qui lancent de nouveaux projets pétro-gaziers, dénoncent neuf ONG dans une étude publiée mardi.
Environ 550 entreprises, pesant 150.000 milliards de dollars d'actifs, soit 40% du total mondial, sont membres de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (Gfanz), elle-même divisée en sept alliances sectorielles rassemblant par exemple les banques, les assureurs ou les gestionnaires d'actifs.
Les banques françaises BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole arrivent respectivement en 15e, 16e et 17e positions, avec 6 à 7 milliards de dollars de financement.
Du côté des gestionnaires d'actifs, 58 des plus grands membres de l'alliance détenaient au moins 847 milliards de dollars d'actions et d'obligations dans 201 développeurs d'énergies fossiles, souligne l'étude.
Régulièrement épinglés pour leur soutien au secteur pétro-gazier, les acteurs financiers font souvent valoir que leurs financements contribuent à la transition énergétique de ce secteur, et qu'ils financent le monde tel qu'il est.