Comment le parti au pouvoir depuis 20 ans arrive-t-il encore à rassembler autant de personnes lors de ses meetings ?

12:279/05/2023, Salı
MAJ: 9/05/2023, Salı
İhsan Aktaş

Bien que la plupart des célébrités travaillent ouvertement pour l’Alliance Millet (opposition), ils n’arrivent pas à organiser des rassemblements aussi denses que l’AK Parti. Comme nous l’avons déjà dit, le public a pris conscience, il est fidèle aux séries TV des célébrités et aux journaux, mais il ne vote pas pour leur parti et n'assiste pas à ses rassemblements. Au lieu d’essayer de comprendre ces foules enthousiastes, ceux qui parlent constamment de raison et de science fuient le sujet et continuent

Bien que la plupart des célébrités travaillent ouvertement pour l’Alliance Millet (opposition), ils n’arrivent pas à organiser des rassemblements aussi denses que l’AK Parti.


Comme nous l’avons déjà dit, le public a pris conscience, il est fidèle aux séries TV des célébrités et aux journaux, mais il ne vote pas pour leur parti et n'assiste pas à ses rassemblements.


Au lieu d’essayer de comprendre ces foules enthousiastes, ceux qui parlent constamment de raison et de science fuient le sujet et continuent de les marginaliser.


Surtout quand nous regardons les rassemblements d’Izmir et d’Istanbul de l’AK Parti, nous voyons que lorsque le peuple d’Anatolie se sent menacé, un esprit de mobilisation se forme et il se tourne pour défendre la patrie dans son ensemble.


Les habitants d’Anatolie ne se sentent pas en sécurité, FETÖ et le PKK déclenchent les traumatismes de la population, de sorte qu'ils ne tombent donc pas dans le piège de la littérature printanière. L’emballage a changé, mais le contenu dit la même chose. Ils voient que sous l’emballage du CHP décoré de photos "printanières" se trouve le froid du "28 février" (coup d’état post-moderne).


Le vent soufflé par l’Alliance Millet n’est pas différent du vent des "rassemblements de la République" qu’ils ont organisés en 2007 pour empêcher Erdogan d’être élu président.


Dès qu’ils voient un peu de foule, ils commencent à menacer:
"Vous serez jugés !"
, puis ils continuent en déclarant qu’ils ne veulent plus rencontrer ceux qui ne votent pas pour Kiliçdaroglu, et ils vont jusqu’à demander à ceux qui ont voté pour Erdogan de ne plus les suivre sur les réseaux sociaux. Rien n’a donc changé sur le front occidental. Nous avons déjà vécu cela, mais ils ne semblent pas avoir appris leur leçon. Ils pensent que les gens seront conquis en faisant un signe de cœur avec leurs mains sur scène.

L’opposition n’a qu’une chose en commun :
"Tant qu’Erdogan s’en va !"
. Il faut ouvrir ici une parenthèse littéraire : un bon artiste et homme de lettres, même s’il est une personne de mondes différents et n’a rien en commun, s’oppose à la diabolisation d’Erdogan. Parce qu'une personne qui a une part de littérature et d'art n'étiquetterait pas une personne comme étant le bien ou le mal absolu, mais réagirait contre la diabolisation d'un être humain.


Artistes et politiciens sont très compatibles... Pour gagner les élections, ils n’ont aucun remord à coopérer avec les États-Unis, l’UE, le FETÖ ou même le PKK, défendent leurs thèses et partagent leurs arguments sur les médias sociaux. Ils ont dû arriver à la conclusion que les gens étaient insensibles à cette question, et n'ont pas répondu aux déclarations des barons du PKK qui les soutiennent et crachent leur colère contre Erdogan, ne serait-ce que par une seule phrase.


Nous ne savons pas encore ce que Kiliçdaroglu a promis au HDP. Le CHP a donné au PKK un tel coup de pouce moral que l’organisation terroriste a explosé sa confiance en soi. Même Ahmet Türk, qui jusqu’à présent était connu pour sa politesse, s’est avéré être un faucon avec une apparence de pigeon. Comme les barons de Kandil, il a commencé à proférer des menaces.


Il est utile d’évaluer ensemble les rassemblements d’Izmir et d’Istanbul de l’AK Parti. Il y a des héros méconnus et des politiciens de la nouvelle génération derrière ces manifestations, et nous devons leur rendre leur dû : le président de la fédération AK Parti d’Izmir, Bilal Saygili, et le président de la fédération d’Istanbul, Osman Nuri Kabaktepe : ils représentent la deuxième génération qui portent l’esprit organisationnel du mandat d’Erdogan quand il était lui-même président de la fédération provinciale. Ils ont tous deux prouvé qu’ils avaient de nombreuses années d’expérience en matière d'organisation.


Lorsque la municipalité métropolitaine d’Istanbul a été perdue par l’AK Parti, il y a eu une perte de motivation dans le parti. Je me souviens très bien du discours que Tevfik Göksu a prononcé à l’Assemblée municipale en tant que vice-président du groupe :


"Je suis fier de nos 25 ans d’histoire. Nous avons servi cette nation, et seul le deuxième Nurettin Sözen émergera de vous. Ne pensez pas que vous réussirez."

Toutes sortes de préparatifs pour les meetings d’Izmir et d’Istanbul ont été faits dans les moindres détails. Rien n’a été négligé. Lorsque l’enthousiasme et la synergie du peuple ont été ajoutés à cela, une atmosphère de révolution démocratique a émergé.


Ces rassemblements ont montré que la confiance entre Erdogan des gens du bas de l'échelle, qui ont été opprimés, qui n'ont pas été traités comme des hommes et qui ne sont toujours pas traités comme des hommes, n'a jamais été ébranlée. Ces personnes sont la raison d'être de tous les cadres de l’AK Parti. Aujourd'hui, demain et à l'avenir, le peuple anatolien devrait être la couronne d'honneur.


Tous les éloges pour ces personnes ne suffisent pas.

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