La Syrie a connu des développements très importants depuis la guerre. Alep, la ville la plus importante de Syrie, peut-être plus importante que Damas, a été libérée par l'opposition. Les Syriens, qui ont été éloignés de leurs maisons, de leurs familles et de leurs foyers pendant une dizaine d'années, ont commencé à rentrer chez eux.
La chute d'Alep signifie beaucoup pour la région. Il pourrait s'agir d'un tournant très important dans la guerre civile syrienne qui dure depuis plus de 13 ans. Voyons comment le processus va se dérouler. Outre l'importance militaire et stratégique d'Alep, un autre aspect nous préoccupe.
Après le déclenchement de la guerre civile en Syrie, la Türkiye a ouvert ses portes aux populations opprimées qui affluaient à ses frontières en raison des attaques brutales du régime. Dans le langage de l'époque, elle a suivi une "politique de la porte ouverte". Elle est devenue une terre d'accueil pour les réfugiés syriens.
Depuis la première année de la guerre, la Türkiye a insisté sur la création d'une zone de sécurité à la frontière. Elle a exigé une zone d'exclusion aérienne, mais les États-Unis et l'Occident n'ont pas compris la gravité de la situation ou ont délibérément fermé les yeux sur les massacres perpétrés par Assad.
Les Syriens, désespérés par les attaques brutales du régime syrien, ont commencé à chercher refuge en Türkiye. Les Syriens n'ont pas seulement fui les attaques du régime ! Ils ont également dû quitter leur pays en raison des attaques du PKK et de Daech. Si près de 5 millions de Syriens se sont réfugiés en Türkiye, le nombre de ceux qui se sont réfugiés dans les pays voisins, notamment en Europe, a dépassé les 6-7 millions.
À mesure que la guerre se poursuivait, le nombre de réfugiés qui devaient quitter leur pays a augmenté et des problèmes ont commencé à se poser dans les pays vers lesquels les réfugiés se rendaient. En Türkiye aussi, la xénophobie est apparue progressivement.
Peu après la tentative de coup d'État du 15 juillet et la purge au sein de l’armée turque des traîtres de la FETÖ, la Türkiye a décidé de prendre son destin en main. En août 2016, l'opération Bouclier de l'Euphrate a été lancée contre Daech. L'organisation terroriste a été éliminée de nos frontières. Le processus d'Astana a ensuite démarré. Les conflits en Syrie se sont partiellement arrêtés.
La Türkiye a poursuivi ses opérations transfrontalières et a créé une zone de sécurité de facto. Les arrivées en provenance de Syrie ont été stoppées et les retours ont commencé lentement, bien que partiellement. La maladie de l'islamophobie et de la xénophobie qui a émergé en Europe a infecté la Türkiye à ce moment précis.
Utilisant les réfugiés syriens comme excuse, les islamophobes et les xénophobes ont commencé à provoquer la société par le biais des réfugiés. Ils ont augmenté la dose jour après jour. Ils ont fait des provocations qui ont conduit à des incidents sociaux.
Les fascistes racistes islamophobes ont déclaré à propos des réfugiés syriens: "Ils ont fui, ils ne se sont pas battus pour leur pays. Ils sont ici en train de fumer le narguilé et de s'amuser". Ils ont raconté des mensonges que nous connaissons tous.
Ils ont poussé le racisme à un point tel qu’ils ont sapé le tourisme et mené des attaques réelles et verbales contre les touristes arabes qui viennent dans notre pays. Ils ont attaqué des hommes d’affaires. Ils ont insulté tous les touristes musulmans en les traitant de Syriens.
Le jour venu, Alep, patrie d’une partie importante des réfugiés syriens, a été libérée par l’opposition. Cette fois, les mêmes fascistes racistes islamophobes ont déclaré que leurs adversaires, qui, selon eux, "ne se battaient pas pour leur pays", étaient des terroristes. Ils échappèrent au massacre et furent déclarés traîtres; Ils se sont battus pour leurs terres, leurs villes, leurs maisons, ils ont été déclarés "terroristes"
Lorsque certains des rebelles qui ont libéré Alep ont accroché le drapeau turc à la citadelle d’Alep, ils sont devenus fous. Alep était une ville avec une importante population arabe et turkmène. De plus, lors de la libération d’Alep, les groupes fidèles à la Türkiye étaient à l’avant-garde. Est-ce une honte que certains de ces groupes brandissent le drapeau turc ? Vous avez autorisé le PKK à se cacher sous le drapeau américain... Il y a des traces de l’Iran et des drapeaux iraniens partout à Alep, ça ne vous a pas posé problème... Les drapeaux de l’Angleterre et de la France ne vous ont pas dérangé... Pourquoi étiez-vous dérangé par le drapeau turc si le drapeau russe n’attirait pas votre attention ?.. Apparemment, Alep n’est pas la seule à être tombée; les racistes fascistes anti-Türkiye et anti-islam ont également été démasqués.
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