Né en 1970 à Ankara, il a étudié au lycée Imam Hatip d'Ankara, à la faculté des sciences et de littérature du ODTU, au département de chimie, et à la faculté d'éducation de l'université Hacettepe, au département d'enseignement de l'anglais. Il a publié des articles dans des revues telles que Yörünge, Belde, Ülke, İkindi Yazıları, Hece, Tezkire. Il a été conseiller de presse du syndicat Hak-iş, conseiller du ministère d'État chargé de l'économie, conseiller du Premier ministre, conseiller en chef du Premier ministre et conseiller en chef de la présidence. Lors des 25e et 26e législatures, il a été élu député d'Ankara. Il a été membre de la commission d'enquête sur les droits de l'homme, de la commission de la sécurité et du renseignement et de l'Autorité palestinienne de l'OTAN. Il a été président du groupe d'amitié Palestine-Liban de la Grande Assemblée nationale de Türkiye. Il est actuellement membre du conseil d'administration d
L'ancien président du CHP, Kemal Kılıçdaroğlu, pensait qu'il remporterait très facilement les élections des 14 et 28 mai. Ses propres sondeurs estimaient son score aux alentours de 60 %, tandis que les médias sociaux et ceux qui lui étaient favorables renforçaient l'idée d'une victoire certaine. On ne sait pas si un autre candidat aurait pu battre Erdoğan, mais le seul dont la défaite était certaine était Kemal Kılıçdaroğlu; il a fini par être victime de son ambition.
Fort de la confiance acquise notamment grâce à son succès du 31 mars, le CHP considère comme une certitude sa victoire aux prochaines élections générales et estime que la présidence est à portée de main. Cette hypothèse repose sur plusieurs éléments: la conviction qu’en 2023, Kılıçdaroğlu n’était pas le bon candidat, l’espoir que le succès des municipales se traduira en victoire nationale, et l’idée que le mécontentement envers le pouvoir s’est encore accru, rendant le terrain plus favorable.
Ces hypothèses ne sont pas fondées, mais admettons un instant qu’elles soient justes. Si le CHP devait remporter la prochaine élection, ce ne serait pas grâce à l’espoir qu’il suscite, mais plutôt en raison de la perte de soutien du pouvoir due à ses erreurs. Dans ce cas, l’électorat d’opposition ne se focaliserait pas sur les candidats et voterait en bloc pour un adversaire jugé crédible face à Erdoğan. Autrement dit, que ce soit Mansur Yavaş, Özgür Özel ou même un maire encore inconnu aujourd’hui mais mis en avant au fil du temps, le CHP, selon son hypothèse, gagnera de toute façon l’élection. Toujours selon cette logique, des dizaines de candidats issus du CHP ou de ses alliés pourraient être présentés et l’emporter.
Dans ce cas, une question se pose : si de nombreux candidats pourraient remporter l’élection, pourquoi insister sur Ekrem İmamoğlu ?
Parce qu’il est très connu ? Cet argument ne tient pas. L’opposition pourrait facilement faire émerger une nouvelle figure en l’espace de deux ou trois ans. N’a-t-elle pas réussi à faire connaître Ekmeleddin İhsanoğlu en seulement quelques mois ?
Parce qu'il serait un bon représentant du CHP ? Non, pas vraiment. İmamoğlu n'est pas un CHPiste de souche, issu d'une famille ancrée dans le parti. Il vient d’une tradition politique de droite. Son attachement au CHP n'est pas plus profond que celui de Mansur Yavaş, par exemple.
Pense-t-on qu'İmamoğlu partage la même trajectoire qu’Erdoğan ? Non plus. Erdoğan a connu un grand succès en tant que maire d’Istanbul. De plus, il s’est écoulé vingt ans entre son élection municipale et son accession à la présidence, vingt années marquées par une lutte intense et des succès politiques majeurs. Leurs parcours n’ont donc rien de comparable.
De plus, İmamoğlu devient de plus en plus un fardeau pour le CHP. Il ne porte aucune ambition ni vision pour l’avenir de la Türkiye. Son manque de perspective est tel qu’il ose comparer des cantines municipales aux mégaprojets du gouvernement. Il ne propose aucune solution concrète aux problèmes du pays et, en matière de politique étrangère, il est totalement dépourvu des compétences, de l’expérience et de la vision nécessaires pour gérer une Türkiye entourée de crises – à mille lieues de ce qu’Erdoğan est capable de faire. De plus, il n'a pas réussi à marquer une différence à Istanbul; il n'a rien ajouté par rapport à ce qui existait déjà. Des maires proches de lui sont arrêtés et incarcérés pour terrorisme et de corruption. Les allégations de corruption le concernant, par exemple au sujet de ses villas, sont difficiles à croire.
À tout cela s'est ajoutée le scandale du diplôme. Quelle que soit sa dimension juridique, il est désormais impossible de cacher le fait qu’İmamoğlu a agi de manière contraire à la décence, à l'éthique et à l'équité en obtenant son transfert à l’Université d'Istanbul grâce à l'influence de son père. Il a ainsi surpassé des milliers de personnes méritantes, grâce à l'argent de son père. Faire d'İmamoğlu un candidat avec une telle tache sur son nom représente une lourde responsabilité et un fardeau, tant pour le CHP que pour ses électeurs, n'est-ce pas ?
En réalité, les réponses à ces questions sont désormais bien connues de tous: ces images de comptage d'argent, ces piles de billets, les accusations de corruption liées au congrès du district d'Istanbul et au congrès général où Kılıçdaroğlu a été envoyé, ainsi que les rumeurs concernant des sommes d'argent illimitées, expliquent les raisons de l'insistance sur İmamoğlu.
İmamoğlu n'est pas seulement un fardeau sur le dos du CHP, il le salit de plus en plus avec toutes ces accusations et rumeurs. Il met sous suspicion, notamment Özgür Özel et tous ceux qui l'entourent, en les laissant dans le doute et l'opprobre.
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