Grâce à mon travail au sein de la société civile internationale, j'ai eu la chance de voyager dans de nombreux pays et de voir la dynamique locale, la culture, la politique et le travail authentique dans ces pays. Depuis 2007, en raison de notre appartenance à des organisations internationales, en particulier aux Nations unies, nous avons eu l'occasion d'organiser des conférences et des expositions à Genève, Bruxelles, Paris, Strasbourg, New York et Varsovie.

En 2019, je me suis rendu aux États-Unis pour la première fois, et j'ai été témoin et choqué du fait que les participants à la conférence que nous avons tenue au siège des Nations unies à New York chantaient ensemble, gardaient le rythme et transformaient la conférence en un spectacle.

Au cours des années suivantes, au fil de nos voyages, nos relations se sont développées et élargies, et j'ai constaté que cette culture du spectacle imprégnait tout en Amérique. Après les conférences, ils organisent des réceptions, et lors de ces réceptions, il y a des remises de prix, et lors de ces remises de prix, des éloges incroyablement exagérés sont prononcés. Les voitures qu'ils utilisent, les bâtiments de New York, tout semble dire "nous sommes très grands". Puis, quand j'ai pensé à l'industrie cinématographique hollywoodienne et au message que cette industrie transmettait au monde, je me suis rendu compte que tout était synchronisé.

C'est comme si tout le monde s'était mobilisé pour "la magie de l'Amérique". Je ne sais pas ce que ces gens ressentiront un jour lorsqu'ils se réveilleront de ce rêve. Ils se trouvent quelque part entre la réalité et le rêve. Un jour, lorsque l'équilibre mondial changera et que la grande Amérique s'effondrera, ce sera la plus grande catastrophe imaginable pour eux.