Une mère dont l'enfant a été enlevé par le PKK/YPG au nord de la Syrie demande le retour de son fils

21:0718/09/2023, Pazartesi
MAJ: 19/09/2023, Salı
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Suad Hac Kalef, dont l'enfant a été enlevé par le groupe terroriste PKK/YPG, dans le district d'Aynularap (Kobani) au nord de la Syrie. Crédit photo : AA
Suad Hac Kalef, dont l'enfant a été enlevé par le groupe terroriste PKK/YPG, dans le district d'Aynularap (Kobani) au nord de la Syrie. Crédit photo : AA

Suad Hac Kalef, une mère dont l'enfant a été enlevé par le groupe terroriste PKK/YPG, soutenu par les États-Unis, dans le district d'Aynularap (Kobani) au nord de la Syrie, souhaite retrouver son fils.

Le PKK/YPG continue de kidnapper des enfants dans les régions sous son contrôle en Syrie pour les enrôler de force. L'organisation terroriste ne permet pas aux familles des enfants enlevés de communiquer avec eux. Ces enfants, formés dans les camps d'entraînement, sont utilisés dans les activités terroristes de l'organisation.


Le PKK/YPG soutenu par les États-Unis brise les rêves des parents et des enfants dans les régions qu'il occupe en kidnappant des enfants.


Kalef, qui a perdu son mari il y a 4 ans lorsqu'il a marché sur une mine alors qu'il travaillait dans les champs à Aynularap (Kobané), est maintenant seule avec son fils.


Travaillant dans les champs pour gagner de l'argent et offrir une vie décente à son fils, Kalef traverse des jours difficiles depuis l'enlèvement de son fils par les terroristes du PKK/YPG.


Ahmet Kalef, âgé de 15 ans, a été retenu à Kobani par la prétendue organisation de jeunesse du PKK/YPG, appelée "Şebibe Sevriye".

Kalef, se retrouvant seule sans soutien, souhaite retrouver son fils et mettre fin à la pratique d'enlèvement d'enfants par l'organisation terroriste.


Ils ont enlevé mon enfant


Dans un entretien avec un journaliste d’Anadolu, Suad Kalef a déclaré :
"Il y a 2 mois et demi, mon fils est sorti pour acheter des légumes et n'est jamais revenu. Il a été enlevé par l'organisation."

Elle a expliqué qu'elle avait appris l'enlèvement de son enfant par des voisins, affirmant :

J'ai cherché dans chaque rue comme une folle.

Et d'ajouter :
"Pendant que mon fils était dehors, ils ont patrouillé avec cette structure appelée Şebibe Sevriye affiliée à l'organisation. Ils l'ont enlevé pendant ce temps."

Kalef a déclaré qu'elle avait contacté l'organisation à plusieurs reprises pour s'enquérir du sort de son fils et a ajouté :
"Ils m'ont à chaque fois renvoyée. Je leur ai versé (au PKK/YPG) 500 dollars. Ils m'ont appris qu'il se trouvait dans le camp d'entraînement de Ferhat Halil à Kobani (Ayn-al Arab). Je m'y suis également rendue pour demander que mon fils me soit remis, mais ils ont refusé."

Elle a expliqué que son fils était très jeune et qu'il avait besoin d'aller à l'école, ce qu'elle a fait savoir aux dirigeants de l'organisation. Mais elle a ajouté :
"Ils n'ont pas voulu entendre raison. Ils ne m'ont pas rendu mon enfant. Ils me l'ont enlevé. Est-ce là la structure démocratique dont ils nous rebattent les oreilles ? Je veux récupérer mon fils. Je ne veux rien d'autre".
Elle tient à souligner :

Mon fils n'est pas un combattant, il ne sait pas se battre.

"Il ne me reste de mon fils que ses photos, il n'a aucun rôle à jouer dans cette guerre",
souligne-t-elle.


Toute notre vie a été bouleversée en un instant


"Après la mort de mon mari, mon fils et moi sommes restés seuls. Je travaillais dans les champs pour qu'il puisse étudier et avoir une bonne éducation. Il voulait devenir médecin quand il grandirait"
, a expliqué Kalef.

Et la mère endeuillée de conclure:
"Toute notre vie a été bouleversée en un instant. Ils m'ont pris mon fils pour le mettre dans un camp d'entraînement. Ils ont volé mon âme. Mon fils ne connaissait que les cahiers, les crayons et l'école. Il n'avait personne d'autre que moi. Ils l'ont pris pour le faire combattre. Son rêve était de grandir, de devenir médecin et d'être utile à tous."

L’enrôlement de force des enfants dans les rangs PKK/YPG est également documenté par des organisations internationales, notamment les Nations Unies. La communauté internationale condamne cette pratique.

Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'UE - s'est rendu responsable de la mort de plus de
40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Les YPG sont la branche syrienne du PKK.

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