Fidan: "Si nous ne parvenons pas à une solution à deux États, la guerre à Gaza ne sera pas la dernière"

10:306/05/2024, lundi
MAJ: 6/05/2024, lundi
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d'une interview à la chaîne d'information Al Arabiya à Ankara, en Turkiye, le 05 mai 2024.
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d'une interview à la chaîne d'information Al Arabiya à Ankara, en Turkiye, le 05 mai 2024.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que si nous ne tirons pas des leçons de cette tragédie (la guerre de Gaza) et ne parvenons pas à une solution à deux États, cette guerre à Gaza ne sera pas la dernière et d'autres guerres et larmes nous attendrons.

C'est ce qui ressort d'une interview que Fidan a accordée à la chaîne saoudienne Al-Arabiya.


Le ministre turc a également fait savoir ce qui suit:
"Israël aussi doit être appelé à accepter les frontières de 1967, et pas seulement le Hamas. Mais la plupart des partis et factions palestiniennes, dirigés par le Fatah, doivent accepter d'établir un État palestinien selon les frontières de 1967".

Et d'ajouter:
"Les tensions entre l'Iran et Israël pourraient être le signe avant-coureur d'une guerre plus grave, même si la situation semble désormais calme".

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
''génocide''
.

Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.


La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.


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