Erdogan dénonce le mutisme des médias occidentaux sur ce qui se passe dans les territoires palestiniens

09:446/06/2024, الخميس
MAJ: 6/06/2024, الخميس
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Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors de la 8e cérémonie de remise des prix des médias anatoliens au complexe présidentiel d'Ankara, en Turkiye, le 05 juin 2024.
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Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors de la 8e cérémonie de remise des prix des médias anatoliens au complexe présidentiel d'Ankara, en Turkiye, le 05 juin 2024.

"Nous constatons que ceux qui nous donnent des leçons sur la liberté de la presse depuis des années plongent dans un mutisme sur ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés", a martelé le Président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan a assisté à la 8e cérémonie de remise des prix des médias anatoliens organisée par la Fédération des éditeurs anatoliens au complexe présidentiel à Ankara, la capitale turque.


Il a, au début de son discours, remercié ceux qui ont contribué à l'événement, et félicité les organisations et les membres des médias qui recevront des prix dans différentes catégories.

L'événement, dont c'est la 14ème édition, rassemble un total de 320 radios, télévisions, journaux et magazines locaux et régionaux.


Erdogan a souligné que les radiodiffuseurs anatoliens ont fait preuve d'une position admirable à tous les carrefours critiques auxquels ils ont été confrontés au cours des 12-13 dernières années.

Il a rappelé les dernières tentatives de déstabilisation du pays lors de la décennie précédente avec notamment les événements de Gezi, la tentative de coup d'État judiciaire du 17 au 25 décembre et le soulèvement militaire du 15 juillet 2016.


Le chef de l'État turc a notamment loué l'attitude consciencieuse et la détermination des médias anatoliens lors du massacre à Gaza et a félicité la Fédération des radiodiffuseurs anatoliens pour avoir protégé la mémoire et les luttes des journalistes martyrisés par les forces israéliennes en Palestine.

"Il est de notre devoir humanitaire envers le peuple palestinien de réagir à cet état de folie dans lequel notre humanité est mise à l'épreuve en même temps que notre qualité de musulman"
, a-t-il déclaré, soulignant qu'aucune personne pourvue d'une conscience ne peut rester silencieux face à une telle atrocité.

"Nous constatons que ceux qui nous donnent des leçons sur la liberté de la presse depuis des années plongent dans un mutisme sur ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés"
, a-t-il souligné, rappelant qu'à part une poignée de personnes consciencieuses, personne n'a défendu les 150 journalistes tués à Gaza.

"Ceux qui jouent aujourd'hui les trois singes face à un génocide ne pourront pas effacer, jusqu'à la fin de leur vie, la tache noire sur leur front"
, a-t-il conclu.

Notre agence Anadolu et la TRT ont raconté au monde entier les meurtres commis à Gaza


"Notre agence Anadolu et la TRT (télévision publique), avec leurs courageux correspondants sur le terrain, ont raconté au monde entier, de manière crue, les meurtres commis à Gaza"
, a insisté le Président turc, Recep Tayyip Erdogan.

"Depuis le premier jour des massacres à Gaza, nos organes de presse ont été la voix des opprimés palestiniens. Notre agence Anadolu et la TRT, avec leurs courageux correspondants sur le terrain, ont raconté au monde entier, de manière crue, les meurtres commis à Gaza"
, a souligné Erdogan.

Le leader turc a assuré que les hommes politiques et les partis politiques dans le monde entier étaient solidaires des Palestiniens, à l'exception de quelques Israéliens.

"Nos organisations non gouvernementales, nos organisations humanitaires, le monde des affaires, les universités, les étudiants et les jeunes ont sincèrement soutenu le peuple opprimé de Gaza comme un seul corps. Nous en sommes honorés au nom de notre nation"
, a-t-il martelé.

Pour Erdogan, défendre les Palestiniens, c'est défendre l'humanité, la paix, la justice et les libertés.

"En réagissant au massacre en Palestine, nous visons à léguer aux générations futures l'espoir de vivre dans un monde plus pacifique et plus juste. Si Dieu le veut, nous maintiendrons cette ligne jusqu'à la fin. Nous continuerons à nous tenir aux côtés des opprimés et contre l'oppresseur, quelles que soient leur identité, leur croyance et leur origine"
, a-t-il dit.

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