Abisror De Lieme en visite dans les zones sinistrées. Photo prise sur son compte Twitter
La Secrétaire Générale du Groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale, Deborah Abisror De Lieme, a affirmé avoir été témoin d'une chaîne de solidarité "magnifique" sur le terrain après s'être rendue dans les zones sinistrées, dans le sud de la Türkiye.
Abisror De Lieme a fait part à Anadolu de ce qu'elle a vécu sur le terrain après s'être rendue à Elbistan, épicentre du second séisme qui a secoué le sud du pays, le lundi 6 février à l'aube.
"Je suis extrêmement sensible à la Türkiye"
, a-t-elle commencé ses mots,
"lorsque j'ai vu le séisme, pour moi c'était une évidence. Non pas d'aller prendre la place des secouristes, pas du tout, mais de montrer la solidarité et de montrer le fait qu'on oublie pas et qu'on est là."
Elle explique avoir lancé une campagne de solidarité avec un membre de Territoire de progrès permettant de lever des fonds de solidarité.
“Pour moi, c'était important, en envoyant ces fonds de solidarité, de venir avec pour montrer qu'on est solidaire et qu'on est là”,
a-t-elle ajouté. Suite à des rencontres avec les locaux et des associations, elle affirme s’être rendue dans les villages pour distribuer l’aide apportée.
“J’ai pu assister à une chaîne de solidarité magnifique. Tout le monde était là. On a vu des gens qui n'ont pas de métier particulier dans le secourisme, qui ont pris la route avec leur voiture pour pouvoir aller accueillir des gens, les chercher, les ramener chez eux”
, a-t-elle poursuivi.
“Moi-même, je me suis retrouvée dans un petit village à 20 kilomètres
[de Elbistan]
avec des maisons en terre cuite qui n'avaient pas été touchées par le séisme, qui m'ont accueillie pour passer la nuit alors qu'eux, ils n'ont déjà plus rien, que toutes leurs maisons ont été détruites autour, qu'ils dorment à six ou huit dans une seule pièce. Et ils m'ont accueillie. Donc la solidarité est là, la solidarité est magnifique”,
a-t-elle ajouté.
“Aujourd'hui, on est passés à côté d'un immeuble où on les voyait beaucoup s'affairer avec les pelleteuses, etc. On s'est arrêtés et on s'est rendus compte qu'en réalité, ils entendaient encore la voix d'une femme. Donc vous voyez des centaines et des centaines d'hommes qui venaient, qui portaient les murs avec leurs propres bras, qui poussaient les pelleteuses pour pouvoir essayer de la sortir”,
a-t-elle dit avant de commenter:
"On voit que la vie est plus forte que tout, on apprend".
Elle a par ailleurs affirmé que la France a été l’un des premiers pays à se mobiliser après les séismes et a indiqué être fière de cela, en tant que Française.
“La France a été déjà l'un des premiers pays à appeler et à envoyer de la solidarité. On envoie un hôpital de campagne qui fait quand même 1000 mètres carrés avec deux blocs opératoires sur place. Donc la France est au rendez-vous. La France est aujourd'hui au rendez-vous aux côtés de la Turquie et j'en suis très fière en tant que Française”,
a-t-elle conclu.
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