Les opérateurs russes ont subi une panne massive des messageries Telegram et WhatsApp en Russie, le 21 août 2024.
Une attaque DDoS contre les opérateurs russes a provoqué une panne massive des messageries Telegram et WhatsApp en Russie, interrompant leurs services pendant une heure.
Une
a touché pendant une heure mercredi les messageries Telegram et WhatsApp en Russie, a rapporté le gendarme russe des télécoms, Roskomnadzor. Selon l'autorité, une
informatique était à l'origine de cet
rare.
"Depuis 14H00 (locales), le Centre de contrôle et de surveillance du réseau public de communications a enregistré une panne massive du fonctionnement des messageries Telegram et WhatsApp"
, a précisé Roskomnadzor dans un communiqué laconique.
Quelques minutes plus tard, l'autorité russe des télécoms a expliqué que ces perturbations étaient dues à
"une attaque DDoS contre les opérateurs russes de télécommunications".
Les attaques DDoS, ou
, consistent à saturer un système en l'inondant de requêtes, provoquant ainsi son dysfonctionnement.
"A 15H00 (12H00 GMT), l'attaque a été repoussée et les services fonctionnent normalement"
, a déclaré Roskomnadzor dans un second communiqué. L'autorité n'a pas révélé l'identité des auteurs de cette cyberattaque.
De tels incidents informatiques sont rares en Russie. Depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine en février 2022, le Kremlin a renforcé son contrôle sur le secteur numérique, gravement touché par les sanctions occidentales.
Le gouvernement russe a également accentué son emprise sur l'internet national, interdisant de nombreux sites et réseaux sociaux occidentaux où les opposants au Kremlin s'exprimaient librement, tels que Facebook, Instagram, et X (anciennement Twitter). Ces plateformes restent toutefois accessibles en Russie via l'utilisation de VPN.
YouTube, propriété de Google, n'a pas encore été bloqué, bien que des rumeurs sur son interdiction surgissent régulièrement. Dès mars 2022, Roskomnadzor avait accusé YouTube et Google d'activités
.
De son côté, Kiev a été la cible de plusieurs cyberattaques d'envergure, principalement contre ses sites gouvernementaux, depuis le début de la guerre. Les autorités ukrainiennes affirment avoir des preuves de l'implication de Moscou, qui dément systématiquement toute responsabilité.
#Russie
#télécoms
#internet
#médias
#cyberattaque
#piratage
#conflit