Dix-huit mois avant les JO de Paris 2024, la question des caméras de vidéosurveillance, avec ou sans biométrie, vient seulement d'arriver devant le Parlement et les industriels alertent sur le temps désormais limité pour adopter ces technologies.
Mardi, le Sénat a très largement adopté l'article phare du projet de loi olympique, très axé sur la sécurité, qui va autoriser l'expérimentation de caméras dotées d'algorithmes à compter de cette année. L'objectif invoqué est de repérer des comportements suspects dans la rue, des armes lourdes ou des colis abandonnés.
Mais le débat sur ces technologies controversées pourrait ressurgir au moment du passage du texte devant l'Assemblée nationale, lors duquel les opposants au projet comptent faire entendre leur voix.
"Vitrine industrielle"
Du côté des entreprises, l'impression est plutôt d'avoir perdu du temps sur ce sujet, en raison notamment de la crise sanitaire et d’atermoiements au niveau politique.
Selon un bon connaisseur du secteur, l'efficacité de ces algorithmes n'est démontrée qu'en laboratoire et reste encore à démontrer en conditions réelles.