Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit observer moins "d'attaques directes" autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, contrôlée par les Russes, lors d'une visite sur place mercredi.
La centrale a été visée par des tirs et coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, une situation précaire qui fait régulièrement craindre un accident nucléaire. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de vouloir y provoquer une catastrophe.
Lors d'une visite importante mercredi, Rafael Grossi a dit avoir parlé de l'approvisionnement en eau, importante pour assurer le refroidissement de la centrale.
Le 1er février, l'AIEA a annoncé que les Russes, qui contrôlent la centrale depuis mars 2022, refusaient dorénavant l'accès aux employés d'Energoatom, l'opérateur national ukrainien, qui participaient à l'entretien au quotidien.
Actuellement, 4.500 personnes travaillent sous l'autorité des Russes, selon les chiffres fournis aux experts de l'AIEA présents en permanence sur les lieux. Avant la guerre, la centrale comptait quelque 11.500 employés.