Le gouvernement danois veut dissuader le président élu des États-Unis, Donald Trump, de s'emparer du Groenland en répondant à ses préoccupations en matière de sécurité, évitant ainsi d'entrer dans un conflit politique avec les États-Unis, rapporte Axios.
Le président élu américain a par ailleurs laissé entendre qu'il pourrait envisager l'usage de la force militaire pour prendre le contrôle de ces territoires stratégiques, ainsi que le Canal de Panama, essentiels pour le commerce mondial.
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a fermement désapprouvé ces propos, réaffirmant que le Groenland n'était pas une marchandise à négocier. Le Canal de Panama, véritable artère du commerce international, reste au centre de cette controverse, ravivant les spéculations sur les ambitions de Trump.
Parallèlement, un post controversé d'Eric Trump sur les réseaux sociaux a intensifié les tensions autour de cette question diplomatique.
Dans ce contexte, le gouvernement danois a fermement réaffirmé que le Groenland n'est pas à vendre, après avoir pris contact avec l'équipe de Donald Trump.
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a déclaré hier ne pas croire que Trump chercherait à prendre l'île par la force, malgré ses récentes déclarations. Elle a ajouté qu'elle souhaitait engager un dialogue direct avec le président élu américain sur cette question sensible.
Ces propos ont rapidement suscité une forte réaction, notamment de la part des autorités groenlandaises et d'autres acteurs internationaux.
Nous ne sommes pas à vendre et nous ne serons jamais à vendre. Nous ne laisserons pas perdre notre longue lutte pour la liberté.
Le 8 janvier, Donald Trump a évoqué la possibilité d'utiliser l'armée pour prendre le contrôle du Canal de Panama et du Groenland, en réponse à une question à ce sujet.
Le ministre des Affaires étrangères du Panama, Javier Martinez-Acha, a renforcé cette position en soulignant que le Canal de Panama fait partie intégrante de la lutte pour la souveraineté du pays.