Des milliers de personnes vêtues de noir se sont réunies mardi pour rendre hommage aux 23 victimes, principalement des enfants, décédées dans l'incendie tragique d'un car scolaire, l'un des accidents routiers les plus meurtriers en Thaïlande.
Après plusieurs jours de rituels funéraires, la crémation des cercueils des 20 enfants et des trois enseignantes a eu lieu sous les prières de moines bouddhistes à Uthai Thani, dans le nord du pays. Environ 5 000 personnes, dont d'anciens dirigeants, étaient présentes pour assister à cette cérémonie, marquant la fin d'une tragédie qui a ému bien au-delà des frontières thaïlandaises.
Sécurité routière en question
L'accident, survenu le 1er octobre près de Bangkok, a relancé le débat sur la sécurité des routes en Thaïlande. Le car scolaire a pris feu après avoir percuté une barrière, tuant la moitié des passagers à bord. Les familles des victimes ont vivement critiqué le transporteur et demandé des réformes pour améliorer les contrôles techniques et interdire l'utilisation de cars alimentés au gaz naturel comprimé.
Négligence et recours collectif
La Thaïlande, connue pour ses infrastructures défaillantes et ses mauvaises pratiques de conduite, figure parmi les pays les plus dangereux en matière de sécurité routière. Selon l'OMS, environ 50 personnes meurent chaque jour sur les routes thaïlandaises.