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Vorayuth Yoovidhya, héritier du Red Bull, a tué un policier de Bangkok, Wichian Klanprasert, avec sa Ferrari en 2012.
Un ancien haut responsable de la police thaïlandaise a nié mardi avoir falsifié des preuves dans l'affaire d'un policier mort après avoir été renversé par un héritier de la marque Red Bull en 2012.
Lors d'une audience devant un tribunal à Bangkok, le général Somyot Poompanmoung a nié avoir modifié le relevé de la vitesse de Vorayuth
Yoovidhya, indiquant 80 km/h au lieu de 177 km/h. Sept autres personnes, dont un procureur général adjoint, ont également nié ces accusations lors de l'audience de mardi.
C'est la première fois qu'un tribunal entend un suspect dans cette affaire depuis que Vorayuth
Yoovidhya a renversé un policier en 2012, avant de prendre la fuite à bord de sa Ferrari. Le fonctionnaire était mort sur le coup.
En juillet 2020, la police avait annoncé l'abandon des charges contre le milliardaire, héritier de la marque de boissons énergisantes. Cependant, les relevés de vitesse sont depuis apparus suspects, et Vorayuth a été à nouveau inculpé en juillet 2021 alors qu'il se trouvait à l'étranger.
Plusieurs chefs d'accusation sont aujourd'hui prescrits, mais pas celui de conduite ayant causé la mort. La prochaine audience et vérification de preuves sont prévues pour le 30 octobre.
avait quitté la Thaïlande pour Singapour en 2017 à bord de son jet privé, quelques jours avant l'émission d'un mandat d'arrêt contre lui. Cette fuite avait provoqué un tollé dans le royaume, où les plus riches sont souvent accusés de bénéficier d'une culture de l'impunité.
Poursuivi pour plusieurs motifs, dont conduite dangereuse passible de 10 ans de prison et détention de substances illégales, le jeune milliardaire a continué de mener une vie de jet-setter, se rendant même régulièrement en Thaïlande. Il a toujours nié les accusations portées contre lui.
Sa famille a hérité de la fortune constituée par son grand-père Chaleo Yoovidhya, co-fondateur de la marque de boissons énergisantes Red Bull avec l'Autrichien Dietrich Mateschitz à la fin des années 80. Chaleo est décédé en mars 2012, laissant à sa famille une fortune estimée à quelque 22 milliards de dollars et le contrôle de plus de 50 % du groupe, selon Bloomberg.
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