La filiale indienne de Sony et Zee Entertainment avaient annoncé fin 2021 leur intention de fusionner pour créer un géant du divertissement dans le pays, capable de rivaliser avec les leaders du streaming comme Netflix, Amazon et Disney, et valorisé autour de 10 milliards de dollars.
L'accord prévoyait aussi que Punit Goenka, patron de Zee et fils aîné de son fondateur, prenne la tête du nouvel ensemble.
M. Goenka avait récemment proposé de démissionner après la fusion, selon le quotidien indien The Economic Times, mais à condition qu'un processus indépendant se mette en place pour trouver un directeur général du nouvel ensemble. De son côté, Sony souhaitait placer N.P. Singh, le patron de sa filiale indienne, aux commandes.
Sony s'est aussi inquiété de la baisse des résultats financiers de Zee depuis l'annonce de la fusion il y a plus de deux ans, selon une source proche du dossier interrogée par l'AFP.
Le marché indien du divertissement, qui représente des dizaines de milliards de dollars, est déjà l'un des plus importants au monde, et devrait continuer à se développer dans les années à venir avec l'adoption massive des smartphones.
Selon The Economic Times, Sony avait aussi été irrité de ne pas avoir été mis dans la boucle d'un accord de licence stratégique pour la diffusion de matchs de cricket signé par Zee auprès de Disney en 2022 pour environ 1,5 milliard de dollars.