Cette annonce, faite par le ministre de l'Intérieur indien Amit Shah, intervient après que des centaines de soldats birmans, qui fuyaient des attaques de groupes ethniques minoritaires, ont traversé la frontière indienne.
Cette frontière s'étend sur plus de 1.200 kilomètres, à travers la jungle et des sommets enneigés de l'Himalaya.
Amit Shah, qui n'a donné aucun détail sur le calendrier ni sur la manière dont la clôture serait construite, a indiqué que le gouvernement mettrait également fin à un accord de libre circulation entre les deux pays.
L'accord permet aux résidents des zones frontalières de se déplacer sur des distances limitées sur le territoire du pays voisin sans visa.
Certaines zones de Birmanie proches de la frontière indienne ont connu de fréquents affrontements depuis que les combattants de l'armée d'Arakan (AA) ont attaqué les forces gouvernementales en novembre, mettant fin à un cessez-le-feu largement respecté depuis le coup d'État militaire qui a placé au pouvoir la junte birmane en 2021.
En octobre, une alliance comprenant des combattants de l'AA et d'autres minorités ethniques a lancé une offensive conjointe dans le nord de la Birmanie, s'emparant de sites cruciaux pour les échanges commerciaux à la frontière chinoise.
Début janvier, l'alliance a annoncé un cessez-le-feu négocié par la Chine, mais celui-ci ne s'applique pas aux zones proches de la frontière indienne, où les combats se poursuivent.